Tout au long de son autobiographie intitulée En Parlant des Scorpions et publiée fin 2017, Hermann Rarebell retrace toute sa carrière de ses débuts de musicien jusqu’à son actualité récente, en passant bien entendu par les dix-huit années passées derrière la batterie du groupe SCORPIONS.
Et Herman Rarebell en a des choses à raconter !
Son histoire est celle d’un gamin né dans l’Allemagne de l’Ouest après la Seconde Guerre Mondiale qui finit par parcourir le monde avec un des groupes de hard rock emblématique de la fin du 20ème siècle !
Les bruits les plus irritants qui soient …
Herman ERBEL (c’est son véritable patronyme) est né le 18 Novembre 1949 à Lebach-Saarland dans une partie de l’Allemagne de l’Ouest alors contrôlée par les français (à proximité de l’Alsace – Lorraine).
Tandis que ses parents divorcent en 1957, il reste vivre avec sa mère chez ses grands-parents jusqu’à l’âge de 14 ans. Ils s’installent ensuite à Sarrebruck où sa mère trouve finalement un emploi d’opératrice téléphonique.
Sa famille n’a pas une passion particulière pour la musique. Mais, tandis que la plupart des enfants apprennent à faire du vélo ou s’amusent avec des jeux de construction, Herman lui tape sur tous les ustensiles de cuisine. Et, selon ses parents, “il a le désir incontrôlable de faire les bruits les plus irritants qui soient” …
“Je serai éternellement reconnaissant à mes parents de m’avoir laissé, il y a bien longtemps, taper sur les poêles et les casseroles de notre cuisine.” Herman Rarebell, page 33.
Alors qu’il a douze ans, il est émerveillé par la batterie du groupe animant la fête d’un mariage … une TRIXON blanche et pailletée.
“Pendant la soirée, j’ai réussi à me glisser quelques minutes derrière le kit de batterie. Même si mes parents ne s’en sont sans doute pas rendu compte, j’ai vécu là un des moments les plus importants de ma vie (…).” Herman Rarebell, page 46.
Quelques longs mois plus tard, il atteint le Graal et s’offre son premier kit très, très basique !
Mais, pour son entourage, la musique ne peut être qu’un passe-temps. Et ils l’orientent vers des activités plus “sérieuses” comme … les études d’économie !
De l’Institut d’Economie à Fuggs Blues …
Il rejoint ainsi le très sérieux Institut d’Economie. Mais, chassez le naturel …. Dès la première année, il créée son premier groupe baptisé The Mastermen avec des camarades de promotion.
Cependant, à 17 ans, Hermann a d’autres ambitions : devenir batteur professionnel. Il quitte alors sa bande de copains pour fonder RS Rindfleisch qui deviendra ensuite Fuggs Blues. Mais, la popularité du groupe est limitée. Leurs scènes se limitent aux bars locaux et aux bases de l’armée américaine en Allemagne.
Parallèlement, ses parents prennent conscience de l’importance de la musique dans la vie de leur fils. Ils l’inscrivent ainsi à l’Académie de Musique de Sarrebruck afin qu’il acquiert des bases solides pour sa carrière. Mais l’enseignement classique de la musique ne semble pas fait pour lui !
L’aventure londonienne …
Dès 1971, il décide donc de s’expatrier et de tenter l’aventure à Londres.
“ (…) j’ai fait mes bagages et je suis parti pour le Royaume-Uni, avec l’intime conviction que dès mon arrivé, les plus grands groupes du pays allaient se battre pour m’avoir. (…) L’Angleterre n’attend que moi, j’en suis persuadé ! (…) Je croyais vraiment qu’on allait s’arracher mon talent.” Herman RarebellL, page 68-69.
Quelle désillusion pour le jeune allemand qui commence sa carrière londonienne comme … chauffeur de taxi !
Au début des années 70, Londres est un véritable carrefour musical. Mais, les places sont chères pour les centaines de futurs musiciens à la recherche d’un job.
Grâce à sa formation musicale académique, Herman parvient tout de même à décrocher du travail comme batteur de studio.“J’apprenais les partitions en deux temps trois mouvements et je jouais très vite, ce qui permettait d’économiser pas mal de temps. Les musiciens de studio gagnent de l’argent en en faisant économiser aux autres.” Herman Rarebell, page 73.
Entre 1971 et 1976, il tente donc de faire sa place dans le monde de la musique londonien tout en jouant dans différents groupes. Mais, il reste insatisfait car ces différentes collaborations sont souvent sans avenir.
La rencontre …
Au détour d’une soirée dans un bar londonien, Herman rencontre Michael Schenker, guitariste du groupe anglais UFO. Les deux allemands se lient d’amitié et Herman ne le sait pas encore mais cette rencontre va lancer sa carrière …
Quelques mois plus tard, Michael Schenker conseille à Herman d’assister au concert que les Scorpions vont prochainement donner à Londres. C’est un groupe allemand dans lequel joue Rudolf Schenker, frère de Michael. Et les Scorpions sont à la recherche d’un nouveau batteur !“C’est parfois une simple question de chance, être au bon endroit au bon moment. J’étais chanceux ce soir-là en Angleterre, lorsque j’ai croisé la route de Michael Schenker.” Herman Rarebell, page 327.
Noyé parmi 60 prétendants, Herman Rarebell auditionne finalement devant Uli Jon Roth (guitare), Rudolf Schenker (guitare), Klaus Meine (chant) et Francis Buchholz (basse) afin de remplacer l’ancien batteur, Rudy Lenners.
Et …. vous connaissez la suite ?
Bienvenue chez les Scorpions …
Durant l’été 1977, Herman revient donc en Allemagne pour intégrer Scorpions.
Mais l’euphorie est de courte durée. En effet, il découvre que le groupe n’a pas (ou très peu) de contrats en cours et de concerts programmés. Malgré cette déception, il s’attache à acquérir le répertoire du groupe. Il s’agit des titres issus principalement des deux albums précédents : In Trance et Virgin Killer.
Le premier projet du groupe avec leur nouveau batteur prend la forme d’un nouvel album : Taken By Force. Herman prend part activement à l’écriture des paroles. Mais le groupe est à la recherche de son identité musicale. Et cela engendre quelques frictions et de longues discussions au cours de la composition des titres.
“J’ai l’impression qu’ils essaient d’être une combinaison de plusieurs groupes différents et cela se ressent dans leurs compositions. (…) Chaque morceau dégage une ambiance unique, mais je trouve que cela nous empêche de nous construire une coloration identifiable.” Herman Rarebell, page 119.
L’album Taken By Force ne sera pas un énorme succès commercial. Mais il permet aux Scorpions d’attirer l’attention des amateurs de hard rock et de la presse tout en faisant parler d’eux hors des frontières allemandes.
Une première tournée au Japon suit la sortie de l’album. Certains concerts donneront lieu à des enregistrements qui aboutiront à l’album live Tokyo Tapes.
En route vers le succès …
A leur retour en Allemagne, Uli Roth annonce son départ du groupe. Il est en désaccord avec les autres membres quant à la direction musicale (qu’il juge trop commerciale) prise par le groupe.
Nouvelles auditions à Londres et nouvelle recrue …. allemande : Mathias Jabs.
Avec leur sixième album studio intitulé Lovedrive, Scorpions poursuit son exploration d’un rock plus commercial.
L’apport et l’expérience du producteur Dieter Dierks seront alors particulièrement importants pour guider le groupe vers le succès. Il les aide ainsi à construire leur identité musicale autour de la voix si particulière de Klaus Meine. Et il intègre les “power – ballads” dans leur répertoire.
A la même époque, lassés de l’immobilisme de leur management, les Scorpions rejoignent le label MERCURY. Le succès de Lovedrive leurs ouvre alors les portes des Etats-Unis avec une première tournée durant l’été 1979 complétée par des allers-retours vers l’Europe et le Japon.Les albums s’enchaînent …
L’album suivant Animal Magnetism permet d’asseoir ce succès international naissant. Scorpions va désormais compter parmi les groupes de rock majeurs des années 80. Et, Herman Rarebell rejoint le duo compositeur du groupe Klaus Meine – Rudolf Schenker.
“Animal Magnetism a été pour moi l’album qui a scellé mon acceptation dans le groupe. (…) j’étais devenu plus que le simple batteur des Scorpions, j’étais également un contributeur majeur dans la conception des morceaux.” Herman Rarebell, pages 169-170.
Les tournées européennes et japonaises suivantes se font désormais en tête d’affiche. Mais, en 1980, ils demeurent un groupe de seconde zone pour les Etats-Unis.
De retour à Hanovre, le groupe entame le travail sur un nouvel album. Cette période est marquée par les problèmes de voix de Klaus Meine qui subit une opération des cordes vocales. Le groupe reste soudé, patiente et l’album Blackout sort finalement le 10 Avril 1982.
C’est un énorme succès international qui permet aux Scorpions d’entamer une grande tournée mondiale. Cet album leur ouvre également les portes des grandes salles et des stades américains pour des concerts en tête d’affiche désormais.
A la conquête du monde …
Fin 1983, commence l’écriture de l’album Love at First Sting. L’enregistrement de l’album sera interrompu par les problèmes de santé d’Herman Rarebell liés à sa consommation de drogues et d’alcool. Malgré ce retard, l’album est un énorme succès à sa sortie en 1984. Et le titre Still Loving You devient rapidement un grand classique des ballades rock.
La tournée suivante tient de la conquête du monde. Elle durera 18 mois et donnera naissance au double album live World Wide Live avec lequel ils veulent retranscrire l’ambiance de cette tournée gigantesque.
Les Scorpions mettront alors quatre ans pour sortir leur dixième album studio qui s’intitule Savage Amusement. Il est réalisé dans la douleur entre panne d’inspiration et nombreux doutes quant à l’évolution du son du groupe.
Ils rencontrent néanmoins une nouvelle fois le succès. Et, la tournée qui suit la sortie de l’album en 1988 leur donne l’occasion de jouer en Russie pour la première fois.
Le doute s’installe …
Pour l’album suivant Crazy World, les Scorpions décident de remplacer leur sixième membre, à savoir le producteur Dieter Dierks, par Keith Olsen.
Par ailleurs, le noyau dur du groupe ressent une forme d’usure alors qu’il atteint ses dix ans d’existence.
Néanmoins, c’est un des albums préférés d’Herman Rarebell car “la rigidité de la structure des morceaux, auparavant marque de fabrique du groupe, a été remplacée par un apport de feeling et d’âme.” Page 322.
En 1991, durant la tournée de promotion, Herman Rarebell fait face à la routine qui s’installe après quinze ans passés au sein des Scorpions. Et, il découvre peu à peu, que les fans viennent davantage aux concerts pour entendre les vieux classiques du groupe que leurs nouveaux titres.
Ses doutes se renforcent pendant l’écriture de l’album suivant Face The Heat. Il se sent écarté du processus de création et l’ambiance entre les membres a considérablement changé après le licenciement de Francis Buchholz pour d’oscures raisons financières.“A ce moment-là, je n’étais plus rien qu’un second couteau dans un groupe qui s’était réduit à une association entre Rudolf et Klaus.” Herman Rarebell, page 332.
Le nouveau changement de producteur n’arrange pas les choses, tout comme l’arrivée du bassiste Ralph Rieckermann avec lequel Herman ne retrouve pas la même entente qu’avec Francis Buchholz.
Le résultat est un album en demi-teinte et des ventes en chute.
La rupture …
La tournée mondiale débutée à l’automne 1993 confirme le ressenti d’Herman Rarebell qui s’isole peu à peu du reste du groupe.
Après l’album live Live Bites retraçant des concerts enregistrés entre 1988 et 1994, vient le temps de lancer un nouveau projet studio intitulé Pure Instinct.
Herman Rarebell est à nouveau écarté de l’écriture des morceaux. Et, plus grave encore, il n’est pas convaincu par les premières démos et par la direction musicale prise par le duo Klaus Meine – Rudolf Schenker désormais seul aux commandes du groupe.
Il renonce alors à participer à l’enregistrement de cet album et préfère quitter définitivement le groupe en 1995.
Il sera remplacé par Curt Cress pour l’enregistrement de Pure Instinct puis par James Kottak à partir de la tournée suivante en 1996. Depuis Septembre 2016, c’est Mikkey Dee qui occupe la place de batteur au sein des Scorpions.La vie après Scorpions …
Qu’est devenu Herman Rarebell après cette rupture ?
Il rebondit rapidement. Dès 1966, il créée la maison de disques Monaco Records avec le Prince Albert. Mais, c’est un échec commercial et le label ferme ses portes en 2002.
Début 2004, il monte le projet Arts Meets Music avec sa deuxième épouse. Le concept propose d’exposer les peintures créées par des musiciens célèbres sur fond de musique live. Cette tentative prend fin après deux représentations seulement.
Il participe ensuite à différents projets musicaux.
En 2005, il créée Drum Legends avec Peter York (Spencer Davis Group) et le batteur suisse Charly Antolini. Après un conflit avec Charly Antolini, le projet est relancé en compagnie de Ginger Baker. Au cours du spectacle, les trois batteurs jouent les titres classiques issus de leur répertoire respectif et s’affrontent au cours d’une grande “battle” de batterie.
Herman Rarebell avait enregistré un premier album solo en 1981. Nip in The Bud n’a pas fait grand bruit à sa sortie et il l’a réenregistré en 1986 sous le titre Herman Ze German & Friends.
En 2007, son deuxième album solo I’m Back sort en Allemagne. Il ressortira en 2010 sous le titre Take It As It Comes.
Il récidive en 2014 avec Herman’s Scorpions Songs, un album de reprises de titres de Scorpions réarrangés et interprétés en compagnie de nombreux invités.
Ensuite, de 2013 à 2016, on le retrouve au côté de Michael Schenker et Francis Buchholz au sein du Michael Schenker Temple Of Rock qui effectue des reprises de Scorpions, UFO et Michael Schenker Group.
Et, dans sa biographie, Herman Rarebell n’évoque pas son retour sur scène avec les Scorpions durant le Wacken Open Air Festival en Août 2006. Les fans présents ont pu le voir prendre les baguettes aux côtés de James Kottak.
Un témoignage vivant …
Herman Rarebell a donc fait partie de la formation des Scorpions qui a remporté un immense succès international au cours des années 80 – 90. Il n’hésite d’ailleurs pas à sous-entendre que le succès du groupe est directement lié à sa présence !
Il est vrai que, dès son intégration, il a été bien plus qu’un simple exécutant derrière la batterie. En effet, il a pris part à l’écriture de nombreux morceaux au cours des huit albums studio auxquels il a collaboré.
Ce rôle de compositeur et sa forte personnalité font de lui un membre incontournable dans l’histoire des Scorpions. Et, sans aucun doute, le membre le plus sulfureux. Avec Herman Rarebell, c’est “sex, drugs & rock n’roll” et on est bien loin de la rigidité allemande ! Les paroles de ses chansons sont légères voire crues et se rapportent le plus souvent au sexe.
Alors, son récit est à l’image du personnage : souvent drôle, ironique et sans langue de bois sur le milieu de la musique.
“Croyez-moi, l’industrie du disque est un milieu où dominent les problèmes d’ego, d’égoïsme et de cupidité, sans parler des artistes caractériels et pénibles.” Herman Rarebell, page 193.
Il n’épargne personne, et surtout pas ses anciens camarades de Scorpions !
“En tout état de cause, je pense que les raisons de ma mise à l’écart sont simples et très vénales : ils n’avaient plus envie de partager les bénéfices.” Herman Rarebell, page 346.
… et quelques fois désabusé
Mais si son témoignage est assez réaliste, il est aussi quelques fois plutôt désabusé. Il aborde ainsi son infidélité, ses abus de drogue et d’alcool, les méandres du succès et ses revers. Et il reconnaît ses nombreuses erreurs envers ses compagnes et sa fille.
“Je ne suis pas vraiment ce qu’on peut appeler un saint en ce qui concerne mes relations sentimentales (…). Non seulement, je n’étais pas un saint, mais j’étais littéralement un salaud !” Herman Rarebell, page 259.
“Sur le père que j’étais, je dois bien reconnaître qu’il n’y a pas grand-chose à dire. J’étais trop occupé à être Herman Ze German pour passer du temps à la maison.” Herman Rarebell, page 274.
“Mœurs légères, abus de drogues et d’alcool … je ne pense plus que la vie en soit meilleure ni qu’on puisse en tirer quelque fierté.” Herman Rarebell, page 280.
Ses influences …
Un point négatif de cette autobiographie ?
Herman Rarebell fait de nombreuses digressions qui perturbent souvent son récit. Il s’attarde notamment sur de nombreuses anecdotes concernant le sexe avec les groupies ou son usage de drogues et son abus d’alcool.
Je regrette qu’il n’évoque pas davantage son rôle dans les compositions du groupe ou son jeu à la batterie.
Il aborde tout de même brièvement ses influences musicales.
Herman RAREBELL avoue volontiers avoir été influencé très tôt par Ringo Starr (The Beattles), mais également par Charlie Watts (The Rolling Stones), Peter York (Spencer Davies Group) ou encore Keith Moon (The Who).
“J’admets avoir été fasciné par le jeu de Ringo Starr, pas seulement parce que les filles se mettaient à hurler dès qu’il commençait à jouer, mais aussi parce qu’il pratiquait un style rythmique à la fois simple, stable et solide, en parfaite harmonie avec les parties musicales des autres membres du groupe.” Herman Rarebell, page 52.
Et pourquoi, le hard rock ? C’est la découverte de Led Zeppelin qui l’oriente naturellement vers ce style musical.
“Dès que j’ai entendu Led Zep, j’ai su quel style de musique je voulais jouer. Je voulais intégrer un groupe comme ceux-là et jouer du hard rock”. Herman Rarebell, page 63.
Le rôle du batteur …
Que lui ont apporté ses références ?
Tout d’abord, il a rapidement pris conscience de l’importance de la batterie dans la définition de l’identité musicale d’un groupe.
Il a également saisi la nécessité d’installer un duo basse – batterie à toute épreuve pour stabiliser toute la formation.
“Pour tout batteur qui se respecte, l’apport d’un bassiste est vital. Ensemble, nous construisons une section rythmique. Il est de notre responsabilité de fournir les fondations suffisamment solides pour permettre aux virtuoses de s’exprimer.” Herman Rarebell, page 336.
Quant au rôle du batteur, Rarebell le traduit au travers du style efficace et puissant avec lequel il a rythmé les titres de Scorpions pendant 18 ans.
“Avoir conscience d’un rythme, disposer d’un métronome interne, mental, ou même un mode de pensée métronomique est sans aucun doute l’apport le plus essentiel qu’un batteur puisse mettre à disposition de son groupe.” Herman Rarebell, page 291.
Comment imaginer qu’une obscure formation allemande pourrait franchir les frontières pour devenir l’un des groupes de hard rock les plus populaires des années 80-90 ?
Herman Rarebell a véritablement contribué à créer le style “Scorpions” en tant que batteur, puis en participant à la conception des albums.
Il s’est sans doute brûlé les ailes au cours de cette période débridée et sa carrière post-Scorpions témoigne de son manque d’inspiration en dehors du groupe.
Quant aux Scorpions, la baisse de leur popularité coïncide avec son départ….
Connaissiez-vous le batteur qui se cache derrière de nombreux succès de Scorpions ? Dites-le moi dans les commentaires !
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Sources pour cet article :
- En Parlant des Scorpions de Herman Rarebell avec Michael Krikorian – Editions Camion Blanc – 2017
- Editions Camion Blanc
- Wikipedia : Herman Rarebell
- Herman Rarebell Official Website
- Drum Legends