À l’image de nombreux batteurs, j’ai découvert Dante Agostini par le biais des ouvrages qui m’ont accompagné durant les premières années de mon apprentissage. Mais, en transpirant sur les pages de ses méthodes, je n’imaginais pas à quel point ce personnage avait révolutionné l’enseignement de la batterie. Le livre Dante Agostini, une vie tambour battant publié en 2019 dévoile un homme passionné par son instrument et un boulimique de travail qui semble avoir vécu mille vies. On le découvre tour à tour enfant musicien sur la scène de l’estaminet familial, batteur professionnel dans les grands orchestres de l’après-guerre puis dans les salles de spectacle parisiennes, accompagnateur des vedettes du music-hall et de la variété, musicien de studio, etc. Il a développé une riche carrière au fil des bouleversements du XXe siècle avant de devenir le professeur novateur que l’on connaît aujourd’hui au travers du réseau des écoles Agostini qui a fêté ses 50 ans en 2015. Laissez-moi vous raconter l’histoire de Dante Agostini, batteur autodidacte et pédagogue visionnaire.

Une enfance entre l’Italie et le nord de la France
Dante est le deuxième enfant de Joseph et Philomène Agostini. Il vient au monde le 1er avril 1921 dans le village de Mercatello Sul Metauro, au centre est de l’Italie. Son père poursuit à contrecœur l’activité de son aïeul et produit du charbon de bois au cœur de la forêt des Marches. Par ailleurs, il voue une véritable passion pour la musique et joue de l’accordéon diatonique. Sa mère est nourrice pour une riche famille romaine.
Durant cette période d’après-guerre, l’Italie connaît une grave crise économique. Joseph vit mal de son travail. Il cherche alors une solution pour subvenir convenablement aux besoins de son foyer tout en fuyant le régime fasciste de Mussolini.

En 1922, il quitte l’Italie pour le nord de la France où la compagnie des mines d’Aniche lui propose un emploi et un logement. Philomène et leurs deux fils, Louis et Dante, le rejoignent rapidement. La famille s’installe dans un coron prés de Dechy.
Mais Joseph supporte difficilement le travail de mineur. Et si son salut se trouvait dans la musique ?
Il commence à jouer de l’accordéon dans les bars et les cabarets de Douai. Ces établissements populaires accueillent volontiers des instrumentistes afin d’attirer les clients. Parallèlement, Joseph occupe différents petits boulots pour compléter ses revenus.
La famille Agostini s’agrandit avec la naissance de Fernand en 1923. Elle quitte finalement le coron pour une maison à Sin-le-Noble où viendront au monde Yolande, Denise et Georges entre1926 et 1931.
Joseph a réussi son pari : il gagne de mieux en mieux sa vie grâce à la musique. Mais pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin ?
Les premiers pas de Dante sur la scène de l’estaminet familial
Le père de Dante est ambitieux et il prend la gestion d’un estaminet de la ville.
L’établissement est simple et excentré. Joseph y anime les bals tout d’abord seul puis accompagné de ses deux fils aînés, Louis et Dante, âgés de 5 et 6 ans, auxquels il enseigne la batterie, le xylophone et l’accordéon. Puis il crée une école d’accordéon et un commerce d’instruments de musique. De son côté, Philomène gère le ménage et l’éducation des enfants tout en assurant le service dans le café.
En 1934, la famille Agostini déménage pour un établissement plus grand et situé à proximité de la Grand-Place de Sin-le-Noble. L’activité est florissante : les bals font salle comble, l’école emploie désormais un professeur et Joseph acquiert une certaine renommée dans l’art de réparer les instruments.

Pour découvrir toutes les facettes d’une figure incontournable du jazz, je vous recommande la lecture de cet article :
Dans l’euphorie des avancées sociales de 1936, Joseph et ses deux fils jouent régulièrement dans les cafés et les cabarets de Douai et de Lille jusqu’à ce que Louis quitte le foyer. Après un parcours remarqué au conservatoire de Douai, ce dernier décroche très jeune des contrats de musicien professionnel, il voyage et fait découvrir le jazz à son frère.
De son côté, Dante fréquente l’école élémentaire. Il ne fait pas d’études secondaires et, contrairement à Louis, il ne fait qu’un bref passage au conservatoire. Dante préfère la démarche autodidacte. Il observe, il écoute, il répète. Et, après les enseignements de son père, il poursuit seul l’apprentissage de plusieurs instruments : batterie, accordéon, marimba, vibraphone et xylophone.
Des ambitions musicales freinées par la guerre
Dante a dix-huit ans lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Les Allemands envahissent la France, mais la famille Agostini choisit de demeurer à Sin-le-Noble. Joseph et Philomène maintiennent autant que possible l’activité du café. Louis s’engage dans la Légion étrangère (il mourra au combat en juin 1940). Dante enchaîne les petits boulots et ne joue que rarement à l’occasion de bals clandestins organisés par son père.
En 1943, réquisitionné par le Service du travail obligatoire (S.T.O.), il est envoyé dans un chantier naval en Allemagne. Sa nationalité italienne lui vaut ensuite d’être enrôlé dans l’armée de Mussolini. La défaite du dictateur italien lui permet d’échapper aux combats. Mais, capturé par les nazis, Dante fait partie des soldats transalpins déportés vers l’Allemagne. Il parvient néanmoins à fuir et il se réfugie dans un village des Alpes avant de regagner Sin-le-Noble où il reste caché jusqu’à la libération de la ville.

Source : Discogs
Avec la fin du conflit mondial, Dante renoue avec ses activités musicales et profite de cette période d’effervescence. Il intègre différentes formations de variété et de jazz dont le rythme se propage rapidement en France.
Il côtoie notamment le chef d’orchestre Georges Prêtre, le bassoniste Maurice Allard et le pianiste Jack Diéval. En 1946, il accompagne Benny Vasseur au Hot Club de Cambrai. Puis, entre 1945 et 1947, il joue au Dancing Miami à Lille en compagnie de son ami Joss Baselli avant de rejoindre l’ensemble créé par ce dernier. À la même époque, il est associé au saxophoniste Georges Grenu ou encore à l’accordéoniste et tromboniste Charles Verstraete.
À la conquête des scènes parisiennes
Après le décès de sa mère en 1947, Dante participe à des tournées dans toute la France. Il souhaite élargir son horizon musical et il intègre notamment l’orchestre d’André Elkyan pendant un an au Casino municipal de Nice.
Puis, après un travail acharné de plusieurs mois avec Joss Basselli, il remporte le tournoi amateur de jazz français organisé par le Hot Club de France à Paris. Ce prix leur ouvre de nombreuses portes. Accompagnés par Bruno Juskowiak (violoniste rencontré dans l’ensemble de Joss Basselli) et Pierre Schaub (pianiste), ils donnent des concerts dans les grandes villes françaises.
Mais Dante et Joss ont une autre ambition : conquérir les salles parisiennes et développer leurs carrières au contact des meilleurs musiciens.
Les deux amis rapidement rejoints par Bruno Juskowiak s’installent en 1949 dans un petit hôtel dans le quartier de Montmartre. Et chaque soir, ils cherchent un contrat auprès d’un orchestre ou d’une salle de spectacle.

Dante décroche ses premiers cachets dans différents clubs et cabarets. Il est ainsi engagé pour quelques dates à l’hôtel des Ambassadeurs à Paris avant d’intégrer l’orchestre du Moulin Rouge (où il restera jusqu’à la fin de l’année 1954). Grâce à ce poste, il côtoie les grands artistes de l’époque. Dans le même temps, il acquiert une réputation de musicien fiable et solide qui lui permet d’accompagner Tino Rossi puis Charles Trénet au cours des années 1950.
La carrière de Dante Agostini est lancée !
Dante Agostini, un batteur polyvalent
Les ambitions de Dante se concrétisent véritablement en 1955 lorsqu’il est engagé par Jacques Hélian au sein du plus célèbre des grands orchestres de l’après-guerre.
Puis, en 1957, il rejoint le quartet du club de jazz Le Chat qui pêche avec Michel Hausser (vibraphone), Henri Renaud (piano) et Ricardo Galeazzi (contrebasse).
Les quatre musiciens se produisent également à Cannes en 1958 avant que Dante ne parte en tournée en Italie avec des jazzmen américains renommés (dont Don Byas, Albert Nicholas, Bill Coleman).
Au début des années 1960, les maisons de disques sont attirées par sa réputation de batteur polyvalent, efficace et bon lecteur. Dante entame alors une nouvelle carrière de musicien de studio et il participe à de nombreux enregistrements (dont les musiques des films Heureux Anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, Patate de Robert Thomas, Bande à part de Jean-Luc Godard).
« Sur une batterie, Dante était redoutable. Une technique incroyable, une dextérité sans égal. »
Dominique Marseille
Dante Agostini, une vie tambour battant
En 1961, il fait une tournée avec l’accordéoniste Marcel Azzola avant de s’installer, de 1962 à 1964, derrière la batterie du cabaret Aux Trois Mailletz dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.
Dante adore les clubs de jazz. Mais il apprécie également les shows de variété et les grandes salles de spectacle.
Ainsi, en 1962, il accompagne Dalida lors de concerts en France, en Europe et au Canada.
Le tournant des années 1970
Mais la carrière de Dante connaît véritablement une nouvelle orientation lorsqu’il devient le batteur de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault. Il a rencontré les humoristes en 1955 et ils l’ont déjà engagé à deux reprises. Il rejoint définitivement leur équipe en 1964 et il les accompagne en tournées en France, en Europe et en Afrique.
De plus, cette collaboration lui permet de contribuer à différentes émissions radiophoniques (Jeudi-Parade, Musicorama) et télévisées (Cavalcade, La Piste aux étoiles, Les optimistes du lundi, Âge tendre et tête de bois) très populaires.

Après cinq ans passés aux côtés de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Dante joue essentiellement à Paris. De 1970 à 1974, il occupe le poste de batteur dans l’orchestre des Folies Bergères et il fait des remplacements à l’Olympia et au Lido. Dans le même temps, il participe à quelques émissions de variétés et il retrouve régulièrement ses amis dans les clubs de jazz parisiens.
Mais, la fin des années 1960 marque surtout un nouveau tournant dans la vie personnelle et professionnelle de Dante Agostini. Il rencontre en effet Claudie qu’il épouse en juillet 1970. Et, lassé par les tournées répétées, il souhaite désormais s’investir dans la pédagogie et écrire une méthode d’apprentissage de la batterie.
La batterie, un instrument de musique à part entière
Alors qu’il voit la batterie comme « le pilier de l’orchestre, sa pulsation, son cœur […] », Dante Agostini souffre du manque de considération à son égard et de l’absence de véritables outils consacrés à son enseignement.
En effet, dans les années 1960, la batterie est perçue comme un instrument mineur.
Les partitions ne sont pas écrites. Il n’existe aucune codification et très peu de méthodes spécifiques pour l’étudier.
Par ailleurs, hormis quelques professeurs particuliers, l’apprentissage du tambour et de la caisse claire passe par la classe de percussion classique du conservatoire ou par une fanfare. Aucune structure n’est spécialisée dans la pratique de la batterie.

Vous recherchez des cours de batterie qui conjugent les leçons traditionnelles avec la modernité des programmes en ligne ? Je vous donne mon ressenti sur la pédagogie de Serge Puchol dans l’article :
Dans ce contexte, Dante est conscient de ses lacunes. Sa formation essentiellement autodidacte et empirique est insuffisante pour analyser la musique et composer. Et sa situation contraste avec l’aisance des autres instrumentistes disposant de partitions et d’ouvrages pour faciliter leur progression.
Fort de ce constat, Dante poursuit son éducation musicale tout au long de sa vie (Bruno Juskowiak notamment lui dispense des cours de solfège, de théorie musicale et d’harmonie).
Et il s’attelle à un travail d’écriture acharné afin de proposer sa propre méthode d’apprentissage de la batterie.
La naissance de la méthode de batterie Agostini
Pour mener à bien sa démarche pédagogique, Dante Agostini s’appuie sur des idées simples :
- proposer un doigté adapté à chaque formule rythmique ;
- créer une codification pour favoriser la lecture et une mise en place précise ;
- constituer des gammes pour travailler la technique instrumentale et l’interprétation (débits, accents, inversion des doigtés, etc.) tout en acquérant une certaine liberté ;
- développer des exercices d’indépendance variés et nouveaux dans différents genres musicaux ;
- affirmer l’importance de l’écoute et des analyses stylistiques ;
- adopter une méthode d’apprentissage intense et régulière, mais à un rythme lent pour laisser au subconscient le temps d’assimiler toutes les informations.
« Si la musicalité est un don, la technique est égale au nombre d’heures de travail sérieux passé sur l’instrument (…). »
Dante Agostini
Jazz Hot n°291 – Février 1973
Ses recherches aboutissent à la création d’ouvrages exclusivement dédiés à la batterie.
Le premier volume d’une longue série est publié en 1967. Dante le cosigne avec son ami Kenny Clarke, batteur américain mondialement reconnu et rencontré en 1948 dans les clubs de jazz parisiens.

Mais Dante est un boulimique de travail. Il profite de chaque instant pour développer sa pédagogie et enrichir sa méthode. Il met à contribution ses élèves puis ses assistants pour recopier les partitions. Et, au fil des années, les publications s’enchaînent dans un ordre aléatoire (volume II puis I, IV, III, etc.).
Dante Agostini et Kenny Clarke, la création d’une école de batterie
Parallèlement à son travail d’écriture, Dante commence à enseigner dès le début des années 1960. Dans un premier temps, il encadre une classe de batterie innovante au conservatoire de Saint-Germain-en-Laye.
Puis, à partir de 1962, il donne des cours particuliers dans son appartement parisien. Mais le logement est totalement inadapté à cette pratique. Dante imagine alors une véritable école entièrement dédiée à l’apprentissage de son instrument.
Son vœu est exaucé en 1965 sous l’impulsion de Kenny Clarke.

La société parisienne Selmer est spécialisée dans la fabrication de saxophones et de clarinettes tout en assurant la distribution des batteries Premier. Et elle s’appuie sur la notoriété de Kenny Clarke pour la promotion de la marque anglaise. Le batteur américain réalise régulièrement des démonstrations dans le bâtiment de l’entreprise situé dans le XIe arrondissement de la capitale. Et il fait rapidement appel à son ami Dante pour organiser un contenu pédagogique adapté.
Une école de batterie vient de naître de façon totalement informelle !
Elle comporte une salle de cours équipée de quatre kits complets et un petit local où les élèves travaillent sur le pad.
Vers un réseau d’enseignement de la batterie
L’école se développe grâce au bouche-à-oreille. Il faut attendre 1967 pour que Dante Agostini et Kenny Clarke annoncent officiellement sa création dans les journaux spécialisés. Dante s’entoure alors d’assistants et de professeurs, car le succès est immense et le nombre d’élèves explose !
Ils affluent de toute la France pour découvrir ce lieu unique et la pédagogie novatrice de son fondateur. L’école propose effectivement :
- des cours collectifs où trois batteurs de niveau homogène travaillent en commun ;
- une formation répondant aux problèmes spécifiques des batteurs (capacités techniques, indépendance, lecture, connaissances stylistiques, etc.) ;
- un soutien bienveillant des élèves dans leur apprentissage de l’instrument et une écoute attentive tout au long de leur cursus ;
- un parcours global tenant compte de la personnalité de chacun.
Le but de Dante est effectivement de former des batteurs polyvalents, c’est-à-dire capables de s’adapter à toutes les situations tout en comprenant les exigences des autres musiciens, des compositeurs et des artistes qu’ils accompagnent.
« Pour moi c’était un prof, mais c’était aussi quelqu’un qui comptait humainement. C’était une belle personne, quelqu’un qui avait envie de transmettre, quelqu’un de généreux. »
Christophe Deschamps
Dante Agostini, une vie tambour battant
Après quelques années, Kenny Clarke et Dante Agostini ne travaillent plus ensemble. Mais, face au succès de l’école parisienne, le professeur imagine la création de nouvelles structures en France. La première voit le jour à Orléans en 1972. Suivent les établissements de Douai, de Chalon-sur-Saône, de Nantes, etc.
Le rêve de Dante Agostini prend forme avec la constitution progressive d’un petit réseau d’enseignement de la batterie composé d’écoles indépendantes, mais appliquant toutes la même pédagogie.
Un héritage pérennisé
L’infarctus foudroyant qui terrasse Dante un matin d’avril 1980 aurait pu mettre fin à cette belle aventure.
Mais, son épouse Claudie met tout en œuvre pour pérenniser l’incroyable travail de Dante. Elle reprend la gestion des méthodes et refuse de les céder à des maisons d’édition spécialisées. Et, après une période de transition, elle confie la direction pédagogique de l’école à Jacques-François Juskowiak.
Le fils de Bruno Juskowiak a côtoyé Dante depuis sa plus petite enfance avant de devenir son élève puis son collaborateur. Pour lui, il est impensable de voir disparaître cet héritage. Avec la complicité de Daniel Pichon puis de Bernard Basso, il assure donc la continuité des cours et la survie de la structure.

En 1981, l’école est contrainte de quitter les locaux de la société Selmer. Elle est désormais installée à Issy-les-Moulineaux.
À l’heure actuelle, le réseau d’enseignement initié par Dante compte quarante-trois écoles dont une à la Martinique, une à la Guadeloupe et six à l’étranger (Grèce, Allemagne, Maroc, Suisse et Italie).
Ces établissements proposent un cursus commun comportant cinq cycles d’études (initiation, préparatoire, élémentaire, moyen et supérieur) avec des examens annuels. Ils préparent également les élèves aux deux diplômes d’enseignement que sont le D.A.E. (Diplôme d’Assistant d’Enseignement permettant d’enseigner dans une école Agostini) et le C.E.S.M.A. (Certificat d’Enseignement des Solfèges et Méthodes Agostini nécessaire pour ouvrir une école).
La méthode Agostini, une référence pédagogique intemporelle
Dante Agostini est monté sur scène très jeune et, tout au long de sa vie, il n’a jamais cessé de jouer et de travailler.
Toutes les personnes qui l’ont côtoyé rapportent sa passion pour la musique, sa soif de connaissances et sa boulimie de travail. Il menait de front ses cours, ses recherches et son métier de batteur. Il jouait dans de grands orchestres, il accompagnait des vedettes du music-hall et des chanteurs renommés, il enregistrait des disques, etc.
Quant à ses élèves, ils décrivent un professeur épanoui, bienveillant et généreux, calme mais déterminé.
Ses détracteurs lui reprochent une approche trop technique et trop éloignée de la pratique musicale et du sentiment artistique.
Néanmoins, avec le réseau d’écoles et les méthodes d’apprentissage, il nous laisse un formidable outil pédagogique. Et cet enseignement demeure une véritable référence dans le monde de la batterie et, plus largement, dans l’enseignement musical.
Avez-vous appris à jouer de la batterie avec la méthode Agostini ? Êtes-vous un fidèle partisan de cet enseignement ou, au contraire, l’un de ses détracteurs ? J’attends vos commentaires et retours d’expérience !
Sources pour cet article
- Dante Agostini, une vie tambour battant – Anne Agostini-Basseporte & Daniel Dumoulin – Editions du Layeur – 2019
- Le site du réseau des écoles Agostini
- Georges Paczynski – Les batteurs français des années 1940 – 1950
- Batteur Magazine n°295 – Octobre 2015
- Jazz Hot n°291 – Février 1973
- Jazz Hot n°376 – Septembre 1980
Super article!
Je ne connaissais pas la vie de Dante:)
Ça donne envie d’acheter le livre et de mettre une histoire derrière le nom 🙂
Pour ma part j’ai pris 4 ans de cours dans une école Agostini et je suis devenu professionnel (depuis maintenant 11ans).
Pour moi c’est la formation la plus complète dans tous les domaines.
Merci beaucoup pour cet article.
Jo
Bonjour Jo,
C’est vrai que la vie de Dante Agostini se lit comme un roman ! Et le travail qu’il a réalisé est phénoménal !
Je n’imaginais pas non plus tout cela avant de lire cette biographie.
Merci beaucoup pour ton message et à bientôt, j’espère.
bonjour
merci pour ce bel article
je recommande à tous le livre « une vie tambour battant »
pour ma part, moi qui aime le côté technique de la batterie, je pense que j’aimerai prendre des cours dans une ecole agostini (ceux que j’ai eus mélangeaient agostini/boursault)
alors oui, j’aimerai aussi un livre qui expliquerait plus simplement la methode mais déjà, quel bonheur de piocher des exos dans les livres !
Dominiqu
Bonsoir Dominique,
Et merci pour ton commentaire.
Ce livre se lit comme un roman et tous les témoignages sont vraiment émouvants.
Comme toi, j’ai suivi des cours avec un prof adepte de la méthode Agostini. C’est à la fois très varié et très cadré. Et l’on est sûr de partir sur de bonnes bases sur l’instrument.
À bientôt.
Bravo pour votre article. J’ai eu la chance de suivre l’enseignement de la méthode de Dante, notamment au conservatoire de Lonjumeau où Kenny Clarke en personne assurait les cours, dans les années 1967.
Merci beaucoup pour ce commentaire.
Vous devez conserver de merveilleux souvenirs des cours avec ces grands messieurs de la batterie !
À bientôt.
Merci pour cet article d un personnage célèbre dont les formidables méthodes m accompagnent parfois dans ma pratique. Je suis contente que sa fille Cécile que j’ai la chance de croiser de temps en temps le trouve beau également.
Merci beaucoup !
Bonjour,
Je réitère les propos Mme Cécile Agostini, très bel article vraiment !!
Bien musicalement,
Didier.
Merci beaucoup Didier !
Merci pour ce très bel article !
Serait-il possible de le partager sur les réseaux ?
Bonsoir Cécile,
Merci pour votre visite sur le site et pour votre message.
J’ai adoré le livre retraçant le formidable travail de votre père. Et il m’a permis de découvrir tout ce qui a été entrepris par votre famille, par M. Juskowiak et par les professeurs du réseau des écoles pour le pérenniser.
Il est bien entendu possible de partager l’article sur les réseaux sociaux. Pour cela, vous pouvez cliquer sur les icônes tout en bas de l’article (dans la rubrique « Vous aimez… alors partagez ! »). Il est également disponible sur la page Facebook de Rim Shot & Ghost Note.
À bientôt, j’espère.
Fred