Toute discipline possède son propre jargon et nécessite un lexique. La batterie n’échappe pas à cette règle.
Le vocabulaire des batteurs comprend de nombreux termes qui définissent aussi bien le matériel que les techniques de jeu ou encore les sonorités. Et, pour compliquer le tout, ce jargon provient très souvent de termes anglais.
Je maîtrise les principaux termes techniques de la batterie mais, ce langage comporte encore de nombreuses zones d’ombre pour moi. Si vous êtes dans le même cas, cette page est faite pour vous !
Dans ce lexique, je vais essayer de traduire et d’expliquer le plus simplement possible ces termes obscurs et je pense enrichir cette rubrique au fur et à mesure de mes découvertes … et de vos commentaires.
Mise à jour : 26/02/2020.
Vous trouverez ci-dessous quelques extraits de mon ebook
La Batterie … Mot à Mot !
Déchiffrez le langage des batteurs
dans lequel j’explique le plus simplement possible plus de 400 mots ayant un rapport avec la batterie et les percussions : solfège, matériaux, équipements, sonorités, pratique, technique, apprentissage, etc. J’essaie de balayer largement l’univers du batteur !
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Le lexique du batteur
A comme …
Afterbeat :
Voir … Backbeat.
Anacrouse :
En musique, une anacrouse est une note ou une séquence introductive qui précède la première mesure complète du morceau.
A la batterie, une anacrouse est un court motif rythmique qui donne l’impulsion de départ au morceau.
En anglais : Pick up.
Ankle motion :
Cette technique de grosse caisse utilise le réflexe de la cheville, c’est-à-dire le mouvement très rapide et de faible amplitude qui agite nos genoux lorsqu’on s’assoit sur une chaise et que l’on prend appui sur la pointe des pieds.
Une fois dompté et synchronisé, ce tremblement nerveux permet d’atteindre de grandes vitesses à la double pédale mais il sollicite énormément le tendon d’Achille.
Anneau de renfort :
Lorsqu’on installe un évent de décompression dans la peau de résonance de la grosse caisse, il est généralement recommandé de protéger la découpe pratiquée avec un anneau de renfort en métal ou en plastique.
L’anneau de renfort désigne également le bourrelet qui suit la périphérie d’un fût en métal afin de renforcer sa structure.
Appogiature :
Une appogiature est une note d’ornement placée avant la note principale et liée avec celle-ci. Elle permet également d’insister sur la note principale et de la mettre en avant grâce à un très bref décalage.
A la batterie, le fla est le principal exemple d’appogiature.
En anglais : Grace note
B comme …
Backbeat :
Le backbeat (contre-temps) est le fait d’accentuer les temps faibles tout au long d’un morceau en 4/4 (rythme binaire à 4 temps). On marque alors les accents sur la caisse claire sur les 2ème et 4ème temps de chaque mesure. On utilise le backbeat particulièrement dans la batterie rock, pop, voire jazz.
Vous trouverez également le terme Afterbeat.
Back sticking :
Le back sticking est une technique de caisse claire qui consiste à frapper la peau avec l’extrémité du manche de la baguette (au lieu de l’olive). Le batteur fait pivoter brusquement son poignet à 90° pour porter le coup.
Badge :
Le badge est une plaque signalétique et décorative disposée sur la face extérieure des fûts au moyen de vis ou de rivets.
Il reprend très souvent le nom ou le logo de la marque (ou du fabricant) et il comporte quelques fois le numéro de série du fût. Le badge peut également adopter un design différent selon les séries ou les périodes de production. Il est alors très utile pour identifier et dater une batterie.
Sur les caisses claires, les fabricants placent très souvent le badge au niveau de l’évent de décompression.
Baguette :
On utilise les baguettes pour frapper les fûts, les cymbales et tous les autres instruments à percussion.
Elles sont le plus souvent en bois (hickory, érable, chêne …) mais on trouve également des baguettes en carbone, en matière plastique, en aluminium …
Leur finition peut rester naturelle mais on rencontre aussi différents types de revêtements (vernis, laque, revêtement antidérapant, etc …).
Une baguette comprend de 3 parties principales :
- l’olive est l’extrémité de la baguette qui entre en contact avec les peaux et les cymbales. Sa matière et sa forme influencent le son obtenu et le rebond de la baguette. Elle est généralement en bois (usinée dans la masse de la baguette) mais on trouve aussi des olives en nylon et plus rarement en métal. Les fabricants proposent de nombreuses formes d’olives, mais les principales sont rondes (de diamètre plus ou moins important), ovales, en formes de tonneau, de flèche ou encore de goutte d’eau.
- Le col est la partie intermédiaire arrondie située entre l’olive et le corps de la baguette. Sa courbure et son épaisseur varient d’un modèle à l’autre ce qui influence naturellement l’équilibre général de la baguette.
- Le corps est la partie droite de la baguette que l’on tient dans la main. Chaque modèle possède ses propres caractéristiques de longueur et de diamètre ce qui joue un rôle dans l’équilibre, le poids et l’ergonomie de la baguette.
Il existe donc de nombreux modèles de baguettes qui diffèrent par la forme de l’olive, la longueur, le diamètre, la matière et le poids de la baguette. Par ailleurs, on classe les baguettes par catégories correspondant à leurs dimensions (longueur et diamètre) : 5A, 7A …
L’appairage, l’équilibrage et la droiture sont ainsi essentielles dans le choix d’une paire de baguettes. L’équilibre de la baguette, en particulier, influence directement le jeu et l’attaque du batteur.
En anglais :
Baguette : Stick, Drum stick.
Olive : Tip.
Col : Neck.
Corps : Body.
Baguettes-faisceaux :
Voir … Rods.
Balais-bois :
Voir … Rods.
Bass drum :
Voir … Grosse caisse.
Bœuf (faire le ou taper le) :
Voir … Jam session.
Break :
Un break (rupture ou coupure en français) est un intermède qui interrompt le flux du morceau. Le batteur joue alors une phrase musicale composée d’un enchaînement de frappes sur différents éléments de la batterie et qui conduit à une coupure à un moment clef dans le morceau (arrêt simultané de tous les instruments et silence).
Attention : ne pas confondre un fill et un break !
C comme …
Caisse claire :
La caisse claire est l’élément central du kit de batterie. Le batteur la dispose entre ses jambes sur un trépied réglable permettant d’ajuster sa hauteur et son inclinaison.
Elle comprend un fût cylindrique, deux peaux (frappe et résonance) et l’ensemble de l’accastillage (cercle, tirants, coquilles). Et, elle se différencie des autres fûts et des tambours par la présence d’un timbre (avec son déclencheur) sur sa peau inférieure.
Le timbre caractérise en effet le son de la caisse claire. Une fois activé, il vibre au contact de la peau de résonance et produit alors un son claquant et puissant. Au contraire, sans timbre, la caisse claire retrouve un son plutôt sourd rappelant celui du tambour militaire dont elle descend directement.
Concernant l’accastillage, certaines caisses claires sont également équipées d’une sourdine intérieure en feutre. Cette dernière est ajustable et elle s’applique de façon plus ou moins forte sous la peau de frappe afin de contrôler les harmoniques.
Sur une caisse claire, la tension des peaux est généralement plus forte que sur les autres fûts afin d’obtenir un son aigu et sec, de favoriser le rebond des baguettes et de faire ressortir les roulements plus finement.
Le matériau utilisé pour la fabrication influence bien entendu la sonorité de la caisse claire : bois, acier, aluminium ou divers alliages (laiton, bronze …). Mais on rencontre également des caisses claires en acrylique, en carbone, en fibre de verre, etc …
Les fûts en bois peuvent alors être composés de plusieurs plis (fines lames de bois collées entre elles), de plusieurs douves (petites planches épaisses assemblées entre elles) ou d’une seule pièce (solid shell).
Les finitions sont également très diverses : peinture, laque, vernis, revêtement plastique (de type rhodoïd).
Quant aux fûts métalliques, ils pourront être chromés, peints, martelés …
La dimension est un autre élément à prendre en compte pour le choix d’une caisse claire.
Le diamètre standard est de 14″ pour une profondeur de 3 à 6,5″. Mais les dimensions rencontrées sont très variables avec des diamètres allant de 8 à 15″ et des profondeurs de 4 à 7 voire même 8″.
Certains batteurs choisissent d’ailleurs d’apporter davantage de couleurs à leur jeu en utilisant une caisse claire principale et une caisse claire additionnelle pour les effets (sopranino de type 10 x 4″, soprano de type 12 x 6″, piccolo de type 14 x 3 ou 4″, etc …).
En anglais : Snare drum.
Cercle :
Le cercle fait partie de l’accastillage des différents fûts. Il est disposé sur et sous le fût et il sert à maintenir la peau en contact avec le chanfrein. Il participe ainsi à la définition de la sonorité et de l’attaque du fût qu’il équipe. Dans le même temps, il permet de l’accorder. Ainsi, sa circonférence percée de trous à intervalle régulier permet le passage des tirants qui assurent sa fixation.
Le cercle est défini par son matériau, son épaisseur (et donc son poids) et sa forme.
Il peut alors être en métal (acier, laiton …) ou en bois (souvent en érable).
Le bois employé est plus ou moins dense selon la sonorité souhaitée et le cercle en bois peut être complètement plat ou arrondi.
Les cercles métalliques sont moulés (pièce massive obtenue par coulage du métal dans un moule) ou emboutis (fabriqués à partir d’une feuille de métal qui est façonnée sous une presse).
Les cercles métalliques emboutis sont également définis par le nombre de courbure qu’ils présentent.
On trouve ainsi des cercles simples ou droits (maintenus sur le fût par des crochets), des cercles à double ou triple courbure (les plus courants actuellement). Quant aux cercles « S-hoop », ils recouvrent légèrement le bord de la peau.
Mais chaque marque propose des versions adaptées de ses modèles de base.
En anglais :
Cercle : Hoop / Rim
Le cercle moulé : Die cast hoop
Cercle en bois : Wood hoop
Le cercle droit : Single flanged hoop
Cercle à double / triple courbure : Double / Triple flanged hoop
Chanfrein :
Le chanfrein est le bord ou l’arête de chaque côté du fût. Complètement plat ou plus ou moins aiguisé, il constitue ainsi la surface sur laquelle la peau entre en contact avec le fût.
Sur les fûts en bois, on trouve des chanfreins avec des angles intérieurs à 30, 45 ou 60° combinés à une courbure plus ou moins prononcée dans l’épaisseur des plis extérieurs. Mais, on peut également rencontrer des chanfreins avec un angle identique ou différent côté intérieur et extérieur du fût ou encore des chanfreins complètement arrondis. De même, le chanfrein peut être différent côté frappe et côté résonance.
Sur les fûts en métal, on obtient les chanfreins par pliage, par roulage ou usinage.
La conception du chanfrein détermine donc la signature sonore de chaque modèle de fût. Et, son bon état est également primordial pour l’accordage et la sonorité du fût.
A noter que sur les fûts très fins (épaisseur inférieure à 3 mm), un renfort double le chanfrein et lui donne ainsi l’épaisseur nécessaire à un contact correct avec la peau.
En anglais : Bearing edge.
Cheminée :
La cheminée est la pièce filetée insérée dans la coquille et qui reçoit les tirants. Plus le filetage de la cheminée est fin et plus l’accordage du fût est précis.
Voir également : Coquille et Tirant.
Chinese block :
Voir … Temple block.
Cloche :
Dans le vocabulaire de la batterie, la cloche a plusieurs significations.
1 – La cloche (ou dôme) est la partie très bombée et percée au centre de la cymbale. Elle est plus ou moins grande et bombée selon le modèle (certaines cymbales dites « flat ride » en sont totalement dépourvues).
2 – La cloche (ou bell) est également une cymbale d’effet de petit diamètre (de 6 à 10″ environ). Elle produit un ping précis, aigu et long.
3 – La cloche (ou cowbell) est un instrument à percussion à main adapté à la batterie lorsqu’il est installé sur un support adapté. De forme plutôt conique et fabriquée en métal, la cowbell est frappée avec les baguettes sur le rebord de son ouverture (elle est alors disposée horizontalement). Mais elle peut également être jouée au pied avec une pédale de grosse caisse (elle est alors installée verticalement sur un support spécial). Comme son nom l’indique (cloche à vache), cet instrument provient en effet des cloches utilisées pour les troupeaux.
Clutch :
Sur un pied de hi-hat, le clutch est le dispositif qui maintient la cymbale supérieure (top). Ce dernier peut être débrayable. Il permet alors de poser la cymbale supérieure sur la cymbale inférieure de manière temporaire (dispositif souvent utilisé conjointement avec une double pédale de grosse caisse).
Contre-partie :
La contre-partie fait partie du déclencheur du timbre de la caisse claire.
Il s’agit d’un pontet fixe installé à l’opposé du diamètre de la caisse claire afin de recevoir l’autre extrémité des cordons du timbre.
Voir également … Déclencheur.
En anglais : Butt plate
Coquille :
La coquille est une pièce métallique (ou quelques fois en bois ou en matière plastique) fixée sur le côté des fûts et qui reçoit les tirants. Ces derniers sont vissés dans la partie filetée de la coquille : la cheminée. On peut les isoler des fûts par des éléments en caoutchouc.
Leur design est souvent propre à chaque marque ou fabricant.
En anglais : Lugs.
Cross stick (ou Rim tap) :
Quand un batteur joue en cross stick, il tient la baguette à l’envers et il la pose à plat sur la peau de la caisse claire. L’extrémité du côté de l’olive reste en contact avec la peau et on frappe alors le cercle avec l’autre extrémité de la baguette . On obtient alors un son plutôt sec et étouffé qui ressemble à un clic de métronome. Plus la main qui tient la baguette est appliquée sur la peau de la caisse claire et plus les harmoniques sont étouffées. Cette technique « croisée » est aussi appelée rim tap.
Attention : ne pas confondre le cross stick et le rim shot !
D comme …
Déclencheur :
Le déclencheur est un élément de l’accastillage de la caisse claire. C’est un mécanisme qui permet d’actionner le timbre, c’est-à-dire de le tendre pour qu’il vibre contre la peau de résonance (ou au contraire de le détendre pour jouer sans timbre).
Les déclencheurs actuels sont situés sur un seul côté de la caisse claire. Ils comprennent un levier qui bascule et relâche alors la tension exercée sur le timbre. Une vis de serrage permet également d’ajuster plus précisément la tension du timbre.
Le déclencheur comprend également un pontet fixe disposé de manière diamétralement opposée au déclencheur afin de recevoir l’autre extrémité des cordons du timbre (la contre-partie).
On trouve également des déclencheurs à action parallèle qui engagent le timbre de chaque côté de la caisse claire en même temps au moyen d’un système de liens passant au travers du fût. Ce dispositif permet également de régler de manière indépendante la tension du timbre et son application contre la peau de résonance.
En anglais : Throw off system.
Double stroke ou Double coup :
On utilise cette technique de grosse caisse pour jouer rapidement 2 coups de grosse caisse consécutifs. Elle se rapproche de la technique « heel toe » car elle consiste en une alternance de coups joués tantôt avec la pointe du pied, tantôt avec le milieu (ou le plat) du pied (au lieu du talon pour le heel toe).
Dowels :
Voir … Rods.
Downbeat :
Le downbeat désigne un temps fort non accentué qui suit un temps accentué. Il peut s’agir, par exemple, des 1er et 3ème temps dans la musique rock.
Ce terme fait également référence aux mouvements de la main du chef d’orchestre.
E comme …
Event (de décompression) :
La grande majorité des fûts de batterie présente un évent de décompression. Il s’agit d’un trou de petit diamètre (de 4,5 à 10 mm environ) percé dans la paroi du fût afin de permettre à l’air de s’échapper lors de la frappe.
Un œillet habille ce percement. C’est une pièce en métal moulé (ou embouti) et chromé (ou avec une finition assortie au reste de l’accastillage) sertie ou vissée sur le fût.
On trouve également un évent de décompression sur la peau de résonance de la grosse caisse. Là encore, il permet à l’air de s’échapper lors de la frappe sur la peau opposée. Cela influence alors l’effet de résonance tout en favorisant la projection du son.
A noter qu’une peau de résonance percée donnera alors un son plus mat à la grosse caisse. De plus, si vous sonorisez votre batterie, cela permet de disposer un micro au cœur de la grosse caisse.
L’évent peut être centrée ou décentré sur la peau. I présente un diamètre allant de 5 à 30 cm environ. Chacun de ces paramètres influence la résonance du fût et la sonorité obtenue.
Ainsi plus le diamètre de l’évent est grand et moins le fût entre en vibration ce qui limite le développement des basses fréquences. De même, un évent décentré produira un son plutôt rond avec des graves et de la résonance alors qu’en position centrée, vous obtiendrez davantage d’attaque et de projection.
Un anneau de renfort protège généralement la découpe pratiquée dans la peau de résonance de la grosse caisse.
F comme …
Fagots :
Voir … Rods.
Fill :
Les fills (remplissages en français) sont des phrases musicales comprenant un enchaînement de frappes sur différents éléments de la batterie.
Ils marquent des ruptures dans le rythme principal afin de créer des transitions au cours d’un morceau. On peut les incorporer au jeu de manière discrète ou au contraire de façon ostentatoire (le batteur passe alors au premier plan) mais il importe surtout qu’ils correspondent bien avec la musique des autres instruments du groupe.
Contrairement au lick, le fill casse le groove principal. Ainsi, pour jouer un fill, le batteur cesse de marquer les temps et il reprend le rythme quand il a terminé le fill.
Les fills sont souvent une signature des grands batteurs. Ils font appel à la créativité et ils permettent au batteur de moduler l’intensité et la dynamique d’un morceau.
Attention : ne pas confondre un fill et un break !
Fla :
Le fla est une appogiature, c’est-à-dire une note d’ornement placée avant la note principale et liée avec celle-ci.
Dans la pratique, le fla consiste à jouer 2 coups de manière quasi simultanée. On joue le premier coup (la note d’ornement) faiblement juste avant le coup principal qui est fort. Ainsi, la baguette qui joue le coup faible est positionnée très près de la peau tandis que celle qui joue le coup fort est éloignée.
Sur une partition, on note le fla au moyen d’une petite note d’ornement reliée à une note de taille normale.
Ce coup double permet d’enrichir les rythmes et de donner du relief aux fills. Il constitue le rudiment n°20 de la Percussive Art Society (P.A.S.) et fait parti des 13 rudiments essentiels figurant sur la liste originelle de la National Association of Rudimental Drummers (N.A.R.D.) éditée dans les années 1930.
Certains batteurs ne considèrent pas le fla comme un véritable doigté mais davantage comme un effet sonore.
En anglais : Flam.
Flatfoot ou Pied à plat :
On utilise cette technique de grosse caisse en particulier pour le jeu à la double pédale. Elle utilise principalement des muscles des hanches pour générer des pressions sur les semelles (comme un enfant capricieux qui tape des pieds par terre). C’est la partie antérieure de la plante du pied qui appui sur le milieu de la pédale mais, contrairement à la technique « heel up », le pied reste à plat.
Floor tom :
Voir … Tom.
G comme …
Ghost Note :
Les ghost notes (notes fantômes en français) sont des notes jouées très faiblement (pianissimo) par rapport aux coups forts. Elles sont le plus souvent (mais pas exclusivement) jouées à la caisse claire.
Ce sont des frappes très faibles qui sont à peine audibles. Elles sont plus ressenties qu’entendues et pourtant elles peuvent avoir un rôle essentiel en ajoutant de la texture aux rythmes. Elles contribuent alors largement à la sensibilité générale du jeu de batterie et, elles « habillent » une rythmique en installant d’avantage de groove ou de swing. A la pulsation principale, elles ajoutent une sonorité douce et fluide.
C’est une technique très utilisée dans la musique funk et R&B, mais qui peut également beaucoup apporter au jeu des batteurs de rock ou de blues.
Pour bien jouer des ghost notes, il faut lever la baguette au-dessus de la peau et taper légèrement, le plus doucement possible.
Glissement (technique) :
Voir … Slide technique.
Gong (drum) :
Le gong drum a été inventé par TAMA dans les années 1970 mais il est assez peu répandu au sein des kits de batterie. Peut-être parce qu’il est plutôt encombrant !
Il présente un fût de grand diamètre (20 à 22″ minimum) disposant uniquement d’une peau de frappe (dont le diamètre est supérieur à celui du fût). Il est installé sur des pieds ou sur un stand adapté et est joué avec des baguettes ou des mailloches.
Il produit un son fort et grave et permet d’ajouter une sonorité complémentaire plus basse et percutante que celle des floor toms.
Groove :
Le groove est une approche rythmique très difficile à expliquer car elle n’est pas écrite sur la partition et elle tient davantage de l’interprétation, de la sensation et du ressenti.
Ainsi, la définition du groove varie selon les personnes (musiciens et spectateurs), le contexte, le style musical, etc.
Ce terme vient de l’argot des musiciens de jazz (l’expression « in the groove » signifie « dans le rythme »). Il est désormais utilisé dans toutes les musiques modernes.
Le groove s’applique avant tout à un rythme régulier et dynamique mais qui possède un petit plus qui donne envie de danser, de battre la mesure, de taper du pied …
our le musicien, c’est une façon de s’approprier un rythme et de l’interpréter en créant une dynamique, en jouant sur la mise en place de certaines notes, en ajoutant de petites variations et nuances. Le rythme régulier servant de base n’est pas joué mécaniquement. On dit que l’interprète joue autour du tempo (un peu avant ou après le temps, au fond du temps, etc). Le jeu semble fluctuant et donne l’impression d’accélérer le tempo alors que ce n’est pas le cas et que l’assise rythmique demeure solide.
Un batteur (ou une section rythmique) qui groove va également créée une dynamique au sein du groupe.
Par extension, on parle également d’un groove pour désigner un bon rythme dans un contexte donné.
Grosse caisse :
La grosse caisse est un des éléments principaux du set de batterie. C’est aussi le fût le plus volumineux et celui qui présente le diamètre le plus important
La grosse caisse délivre les fréquences basses. Elle marque traditionnellement les temps forts dans la musique pop / rock ou encore tous les temps dans d’autres styles musicaux (disco, techno …).
La grosse caisse comprend un fût cylindrique dont le diamètre varie de 16 à 26 voire 28″, de deux peaux (frappe et résonance) et de son accastillage (cercles, tirants, coquilles, crochets, pieds ou piques, etc …).
Contrairement aux autres fûts du kit, la grosse caisse est posée au sol et sur un côté. Des pieds (ou pics) installés à l’avant la maintiennent en place et légèrement surélevée. Ces derniers sont réglables et équipés d’embouts antidérapants voire de pointes métalliques rétractables pour assurer un maintien efficace.
Le batteur joue la grosse caisse au moyen d’une pédale qui actionne une batte entrant en contact avec la peau de frappe.
Certains batteurs utilisent une double pédale permettant de réaliser des roulements ou des figures syncopées avec les deux pieds. Dans le même but, certains kits de batterie comprennent deux grosses caisses de même diamètre ou de diamètres différents.
La peau de résonance fait face au public. Elle peut être percée et munie d’un évent, ce qui favorise la projection du son tout en limitant la résonance du fût, la puissance du son et la quantité de basses fréquences.
La grosse caisse peut également recevoir le support des toms suspendus (on parle alors de grosse caisse percée).
Plusieurs paramètres influencent le rendu sonore d’une grosse caisse : le matériau utilisé pour sa fabrication, l’épaisseur et le diamètre du fût, le type de peaux utilisés et la présence ou non d’un évent sur la peau de résonance.
Ainsi, plus le diamètre du fût est important et plus le son de la grosse caisse est grave.
Avec un fût de petit diamètre, on contrôle mieux le son mais il est alors moins puissant. Au contraire, un fût de grand diamètre donnera un volume sonore plus puissant mais moins contrôlable.
Dans le même temps, la profondeur du fût influence directement la hauteur de la note obtenue. Ainsi, plus le fût est profond et plus on obtient une tonalité grave.
En surélevant légèrement la grosse caisse, on limite le contact du fût avec le sol et on favorise ainsi la production des fréquences basses.
Pour mieux contrôler le son de la grosse caisse, les peaux peuvent être équipées de sourdines (muffles) en plastique, en feutre ou en mousse. Ces dernières permettent de contrôler les harmoniques, d’assécher le son et de le rendre plus mat. Il est également possible de disposer des coussins et tissus adaptés) à l’intérieur du fût.
En anglais : Bass drum / Kick drum.
H comme …
Heel down (technique) ou Talon posé :
Cette technique de grosse caisse consiste à garder le talon posé sur la pédale. C’est essentiellement la cheville qui porte la frappe dans ce cas.
Cette méthode permet d’avoir une excellente stabilité et d’optimiser le contrôle de la frappe et la gestion des nuances. En contrepartie, elle permet difficilement d’accéder à des vitesses élevées et elle met énormément à contribution les muscles jambiers au niveau du tibia.
Heel Toe (technique) ou Talon-pointe :
La technique heel-toe (souvent traduite par talon-pointe en français) s’emploie pour jouer rapidement 2 coups de grosse caisse consécutifs.
Elle consiste en une alternance de coups joués tantôt avec la pointe du pied, tantôt avec le talon (ou le plat) du pied. De nombreuses vidéos expliquent cette technique sur internet.
Heel up (technique) ou Talon levé ou Pied en pointe :
Cette technique de grosse caisse est sans doute la plus utilisée en particulier par les batteurs de rock.
Elle consiste à décoller le talon de la pédale. C’est alors la partie antérieure de la plante du pied qui appui sur la pédale. Cette méthode est assez instinctive quand on veut gagner en puissance et en vitesse par rapport à la position « talon posé ».
En revanche, avec le pied en pointe, le contrôle et la précision sont moindres qu’avec le pied totalement posé.
I comme …
Inch :
Voir … Pouce.
J comme …
Jam block :
Un jam block est un petit instrument de percussion. En fait, il s’agit de la version moderne du woodblock. Fabriqué en matière plastique (au lieu du bois), le jam block reprend les caractéristiques du woodblock avec une fente pratiquée sur l’un des côtés longitudinaux.
Frappé avec les baguettes, il produit un son clair et plus ou moins aigu selon sa dimension.
On trouve également les dénominations suivantes : clave block / gock block / tempo block.
Jam session :
Une jam session est une séance d’improvisation à laquelle participe plusieurs musiciens. Cette improvisation est basée sur un thème donné, sur un standard, etc. Ce terme est surtout utilisé par les musiciens de jazz.
En français, on parle plutôt de faire (ou taper) le bœuf.
K comme …
Keyhole :
Le keyhole est la déformation du trou central de la cymbale qui peut se produire au contact de l’axe métallique du tilter. Le terme vient de la forme « en trou de serrure » que prend alors l’œillet de la cymbale.
Cela n’a généralement pas d’incidence sur la sonorité et la solidité de la cymbale mais cette dernière se trouve dévaluée en cas de revente.
Le meilleur moyen de prévenir le keyhole est de disposer une protection en plastique (tube ou coupelle adapté) sur le tilter afin d’éviter les contacts entre les deux éléments métalliques.
Kick drum :
Voir … Grosse caisse.
L comme …
Lick :
Le lick (un plan en français) est une petite phrase musicale toute faite composée de quelques frappes enchaînées sur différents éléments de la batterie. C’est un enrichissement que l’on peut répéter ou orchestrer comme on le désire. Il s’ajoute alors au rythme principal sans interrompre le groove (contrairement au fill qui casse le groove principal).
Chez certains batteurs de renom, les licks constituent une véritable signature.
Linéaire :
Dans un rythme linéaire, on ne joue jamais avec plus d’un membre à la fois.
M comme …
Moulin (Paradiddle) :
Le moulin (ou paradiddle pour les américains) est un motif incontournable de la batterie. Il fait d’ailleurs partie des 26 rudiments originels listés par The National Association of Rudimental Drummers (N.A.R.D.) en 1936.
C’est un enchaînement de 8 frappes qui combine les coups simples et les roulements (coups doubles) de la manière suivante : DGDD GDGG.
On peut utiliser le moulin pour jouer des rythmes ou des breaks. Appliqué à l’ensemble de la batterie, il ouvre de multiples possibilités car il permet d’alterner la main qui joue le coup fort ou d’inverser le doigté.
Il existe plusieurs versions du moulin. La première est certainement la plus utilisée (DGDD GDGG). Mais vous trouverez également la deuxième version (DGGD GDDG), la troisième (DDGD GGDG) ou encore la quatrième (DGDG GDGD).
Et, le moulin connaît également plusieurs déclinaisons telles que le double paradiddle, le triple paradiddle, le paradiddle-didle, le flam paradiddle, le flam paradiddle-diddle, le single dragadiddle ….
D = main droite – G = main gauche
N comme …
Noire :
Dans le solfège, la noire est une figure de note qui vaut un temps.
Sur une portée, elle prend la forme d’une tête ovale et noire avec une hampe droite (orientée vers le haut ou vers le bas).
En anglais : Quarter note.
O comme …
Un octoban est un tom suspendu profond, de petit diamètre (6″) et muni d’une seule peau.
Les octobans ont été inventés par TAMA à la fin des années 1970. Ils sont conçus pour être regroupés par 8 accordés du grave à l’aigu (octo signifie huit).
Contrairement aux toms classiques, ce n’est pas le diamètre du fût qui donne la sonorité et la tonalité de l’octoban mais sa profondeur qui est étagée de la manière suivante : 11″ / 11,75″ / 13,5″ / 15,5″ / 17,5″ / 18,5″ / 21″ / 23,5″. Les fûts sont traditionnellement réalisés en fibre de verre, mais il en existe en acrylique et en aluminium.
Les octobans viennent souvent complétés le set de batterie par groupe de 2 ou 4 et installés sur un pied adapté.
Vous trouverez également les dénominations suivantes : tube tom, rocket tom (chez PEARL).
Octoban :
Œillet :
Voir … Event (de décompression).
Overlapping :
L’overlapping (superposition ou surimpression en français) consiste à superposer 2 rythmes ayant une signature rythmique différente.
Par exemple : jouer un rythme en 4/4 sur le hi-hat pendant que vous jouez un rythme en 7/8 sur la grosse caisse et la caisse claire.
P comme …
Paradiddle :
Voir … Moulin.
Pick up :
Voir … Anacrouse.
Pied en pointe :
Voir … Heel up.
Piggy backing :
Le piggy backing consiste à associer deux cymbales et à les regrouper sur un même support.
La cymbale supérieure (qui est généralement une splash) est inversée et sa cloche est tournée vers celle de la cymbale inférieure. En général, on dispose un tampon en feutre entre les deux cymbales pour éviter tout contact direct. La cymbale inférieure est le plus souvent une crash. Mais il peut également s’agir d’une ride, d’une splash de diamètre supérieur voire même d’une china.
Contrairement au stack (voir ce terme), ce montage ne modifie pas vraiment la sonorité de chacune des cymbales utilisées. En revanche, un assemblage sans feutre intermédiaire permettra de combiner les sonorités des deux cymbales pour obtenir un rendu sonore plus complexe.
Pouce :
Le pouce (inch) est l’unité de mesure anglo-saxonne que l’on utilise dans le domaine de la batterie pour exprimer la dimension d’un fût, le diamètre d’une cymbale, etc …
1 pouce / inch = 2,54 cm
1 cm ≈ 0,3937 pouce / inch
Abréviation : in ou “
Q comme …
Quarter note :
Voir … Noire.
Quintolet :
En solfège, le quintolet est une division du temps en cinq figures égales. A la batterie, cela correspond à donner 5 coups par temps.
Cette unité rythmique assez peu utilisée dans la musique européenne est signalée par le chiffre « 5 » disposé au-dessus du groupe de notes concerné sur la partition.
Dans un quintolet :
- une noire équivaut à 1/5ème d’une ronde,
- une croche équivaut à 1/5ème d’une blanche,
- une double croche équivaut à 1/5ème d’une noire,
- Etc.
Pour simplifier, on peut dire qu’un quintolet à la même valeur que 4 figures identiques en binaire ou que 6 figures identiques en ternaire.
R comme …
Renfort (de chanfrein) :
Voir … Chanfrein.
Rim click ou Rim stroke :
Le rim click est une technique qui consiste à frapper uniquement le cercle du fût.
Rimshot :
Le rimshot est une technique de batterie qui consiste à frapper le cercle de la caisse claire en même temps que la peau avec un coup de baguette tenue à plat.
C’est un terme anglais venant de « rim » (le cercle c’est à dire le cerclage en métal qui maintient la peau) et de « shot » (tirer un coup de feu). Ainsi, cette technique permet de créer des harmoniques et d’obtenir un son plus aigu et plus incisif. C’est un coup souvent puissant et fort mais le rimshot peut se jouer à n’importe quel volume.
De même, en frappant la peau plus ou moins près du cercle, cela permet d’obtenir différentes nuances. Ainsi, en frappant au centre de la peau, le son est profond et présent (batterie rock). Au contraire, en se rapprochant du cercle, le son devient plus fin et plus aigu tout en étant moins présent.
Rivet :
Un rivet est une pièce cylindrique qui sert habituellement à assembler des éléments plats après les avoir percés. Dans le domaine de la batterie, on emploie le rivet pour équiper certaines cymbales. Il est installé de manière libre dans des trous préalablement percés dans la cymbale.
Lorsque le batteur frappe la cymbale, le rivet se met alors à vibrer et créer un effet « sizzle » (littéralement « grésillement »).
L’installation de rivets ne modifie pas véritablement la sonorité de la cymbale qui devient néanmoins plus sèche. En revanche, ils prolongent la résonance et ils font ressortir les fréquences aiguës. En contrepartie, la cymbale peut perdre une partie de sa dynamique (atténuation du ping).
Les nuances obtenues dépendent alors de l’épaisseur et du poids de la cymbale, du nombre, du poids et du matériau des rivets installés, de leur position par rapport au bord de la cymbale et de l’angle de la cymbale sur son pied.
Ainsi, l’effet « sizzle » sera plus marqué sur une cymbale fine.
Des rivets en laiton produiront un effet plus doux, tandis que vous obtiendrez un « grésillement » plus brillant et plus net avec des rivets en acier. Mais, un nombre important de rivets pourra avoir des répercussions négatives sur le sustain.
Selon la cymbale et l’effet souhaité, on répartit les rivets régulièrement sur toute la circonférence ou on les regroupe par 2 ou 3.
On utilise ce procédé surtout sur les cymbales ride mais on peut équiper tous les modèles de cymbales pour leur donner une couleur particulière.
Les cymbales rivetées sont apparues à l’époque du Dixieland au début du 20ème siècle. Art Blakey et d’autres batteurs de jazz les ont remis à la mode durant les années 1950. Et des batteurs contemporains continuent à les utiliser (Ringo Starr, Dave Weckl, Will Calhoun).
Vous êtes bricoleur et vous souhaitez riveter une cymbale, découvrez le tutoriel présenté en vidéo dans l’article Que faire avec ses anciennes galettes ?
Rods :
Les rods sticks sont des baguettes comprenant plusieurs brins liés entre eux en fagots réguliers et resserrés par des bagues. Les brins (généralement 16 à 19) sont le plus souvent en bois (bouleau, érable, charme, bambou …) mais on rencontre également des brins en matière plastique (nylon) ou en carbone.
Le son produit par les rods est léger et plutôt feutré mais le batteur conserve tout de même la sensation de percussion.
Suivant la position des bagues, le faisceau est plus ou moins serrés ce qui donne des sonorités différentes (allant du son d’une baguette traditionnelle à celui d’un balai). Le matériau, le diamètre et le nombre de brins influencent également le rendu sonore.
Le rebond reste inférieur à celui d’une baguette et les rods sticks permettent également de baisser significativement le volume sonore des frappes.
Vous trouverez également les termes suivants : fagots / balais-bois / rotins / dowels / baguettes-faisceaux / thai sticks.
Rotins :
Voir … Rods.
Rototom :
Le rototom est un instrument à percussion inventé par la marque REMO à la fin des années 1970. Il appartient à la famille des toms mais son concept est très différent.
En effet, le rototom dispose d’une seule peau et il est dépourvu de fût. A l’mage d’un tom, la peau est fixée sur un cercle au moyen de tirants qui permettent d’ajuster la tension de la surface de frappe.
Cependant, le cercle est lui-même disposé sur un cadre circulaire en acier ou en aluminium. Un axe central relie le cadre supérieur à un châssis inférieur qui reçoit l’extrémité des tirants.
En fait, le cadre supérieur se comporte comme un volant qui pivote autour de l’axe central et agit sur la tension de la peau. Le rototom propose ainsi un système de réglage rapide qui permet, en tournant le volant sur son axe, de tendre (ou détendre) la peau de manière homogène et précise. Le batteur peut ainsi faire varier rapidement la hauteur de la note obtenue lors de la frappe.
Le son produit par un rototom est plutôt sec, clair et court (en raison de l’absence de caisse de résonance). Sa tonalité est précise et le volume relativement faible.
Les rototoms existent dans de nombreux diamètres (de 6 à 18″). Les batteurs les utilisent généralement par trois sur un rail horizontal fixé sur un pied. Les configurations les plus souvent utilisées sont 6 / 8 / 10″ et 8 / 10 / 12″.
S comme …
Shuffle :
Le shuffle est une figure rythmique très utilisée dans le blues, mais également de le rockabilly, la country, le rock …
Elle consiste à jouer au tempo mais en donnant l’impression de traîner un peu (sans ralentir le tempo cependant). Pour cela, on substitue un rythme ternaire au rythme binaire original. Et, pour passer du binaire au ternaire, on divise le temps binaire par 3, la noire devenant ainsi un triolet de croches.
Dans le rythme shuffle, on joue uniquement la première et la dernière croches du triolet. Cela revient en quelque sorte à doubler la durée de la première note du triolet tandis que la troisième conserve sa valeur. On joue donc une noire suivie d’une croche (au lieu de jouer 2 croches régulières) sur le hi hat. Pour compléter ce rythme, on joue la grosse caisse sur les 1er et 3ème temps de la mesure tandis que la caisse claire marque les 2ème et 4ème temps.
A noter que le rythme du shuffle est souvent écrit en binaire avec la mention « shuffle » ou cette annotation au début de la partition :
Slide technique (technique de glissement) :
Cette technique de grosse caisse permet de réaliser des coups doubles. Le batteur effectue la première frappe avec la pointe du pied vers le milieu de la pédale, puis le pied remonte vers le haut de la pédale pour donner une deuxième frappe. Cette technique ne permet pas de réaliser des frappes multiples (plus de 2 coups).
Splash (cymbale) :
Une splash est une cymbale d’effet très fine et de petite taille (entre 6 et 12 pouces). On l’emploie pour créer des accents explosifs mais beaucoup plus brefs et subtils qu’avec une crash.
Son apparition date des années 1930 et elle serait due à une collaboration entre Avedis ZILDJIAN et Gene KRUPPA qui recherchait une cymbale crash avec un volume sonore adaptée pour jouer dans les cabarets.
Stack / Stacker :
Un stacker est une cymbale d’effet. En fait, c’est une combinaison de deux cymbales (ou plus) que l’on empile directement les unes sur les autres afin d’obtenir un effet sonore particulier.
Cette sonorité dépend alors de type de cymbales combinées, mais aussi de leur taille et de leur épaisseur respective. Le serrage des cymbales entre elles influence également le résultat.
Les stackers les plus courants se composent d’une splash déposée sur une crash, sur une cymbale chinoise voire sur une autre splash. Mais tous les assemblages sont possibles afin de créer votre propre son.
Les batteurs de rock progressif utilisent particulièrement les stacks (Mike PORTNOY notamment) mais ils sont également présents dans de nombreux autres registres (Dave WECKL, Ash SOAN …).
Certains fabricants ont développé des stacks composées de cymbales spécialement appairées pour cet usage et proposant des sonorités étudiées et bien définies.
Le terme stack / stacker vient du verbe anglais « to stack » : entasser, empiler.
Il ne faut pas confondre stack / stacker et piggy backing (voir ce terme).
A noter que dans les catalogues de hardware, le stack désigne également une extension équipée d’un tilter qui permet d’installer deux cymbales l’une au-dessus de l’autre sur un même pied.
Stick shot :
Le stick shot est une technique qui consiste à frapper une baguette contre la deuxième baguette dont l’extrémité est posée sur la peau de la caisse claire (ou d’un autre fût). Cette technique est surtout utilisée par les batteurs de jazz.
Subkick :
Le subkick est un dispositif de capture des très basses fréquences émises par la grosse caisse. Il s’agit des fréquences qui sont habituellement plus ressenties physiquement que véritablement entendues.
Pour cela, on utilise un haut parleur dont on inverse la fonction pour le transformer en un micro dont la très large membrane capte les fréquences basses qu’un micro traditionnel ne peut pas capter.
On installe ensuite ce micro dans un petit fût souvent en bois (diamètre : 10″ environ) positionné verticalement devant la peau de résonance de la grosse caisse afin de concentrer le son produit. Ce fût a bien entendu un rôle esthétique. Dans le même temps, il protège le micro et il est accordable afin de choisir plus précisément la plage de fréquence à retranscrire.
On emploie généralement le subkick en complément d’un micro traditionnel chargé de capter les autres fréquences produites par la grosse caisse.
Les ingénieurs du son de studio connaissent et utilisent ce dispositif depuis longtemps. Mais, YAMAHA (en collaboration avec le batteur Russ Miller) l’a mis à la disposition du grand public.
Sustain :
Le sustain est une caractéristique propre à chaque instrument de musique. Il désigne la capacité de cet instrument à maintenir un son (ou une note) à un volume constant pendant un certain temps après avoir été joué. Pour de nombreux instruments, on parlera d’une longueur de note.
Pour la batterie, il s’agit surtout de maintenir une résonance après une frappe. On parle alors davantage de la tenue du son.
Pour les fûts de la batterie, de nombreux paramètres influencent le sustain : le matériau et la composition du fût, son épaisseur, sa profondeur, le type de peau et leur tension.
Pour les cymbales, le sustain dépendra essentiellement de l’alliage utilisé, de l’épaisseur et du diamètre de la cymbale. Ainsi, les cymbales épaisses ont généralement un sustain plus long que les modèles minces. Tout comme le son des grandes cymbales dure plus longtemps que celui des modèles de petits diamètres.
Pour les fûts comme pour les cymbales, l’attaque des baguettes peut également influencer le sustain.
Le terme « sustain » vient du verbe anglais signifiant maintenir / soutenir / entretenir.
Swivel :
Cette technique de grosse caisse utilise le pivot de la pointe du pied vers la gauche et la droite. Dès qu’on effectue une frappe, le pied pivote sur la semelle vers la gauche (ou la droite) et effectue une seconde frappe.
T comme …
Talon levé (technique) :
Voir … Heel up.
Talon posé :
Voir … Heel down.
Temple block :
Un temple block est un instrument de percussion d’origine chinoise.
Il s’agit de cubes en bois creusés et disposés horizontalement. L’espace vide intérieur fait office de chambre de résonance lorsque le batteur frappe la partie supérieure du temple block.
Les temple blocks sont généralement disposés côte à côte par 3 ou 5 de tailles différentes. Ils ne sont pas véritablement accordés mais ils sont rangés par tonalité (de claire à grave).
On rencontre également la dénomination : chinese block.
Il existe des versions modernes des temple blocks fabriquées en matière plastique (blast block, granit block …).
Temple block :
Thai Sticks :
Voir … Rods
Tilter :
Sur un pied de cymbale ou sur une perche, le tilter est le dispositif mécanique situé à l’extrémité en partie haute. Il reçoit la cymbale, la maintient en place tout en permettant de régler son inclinaison (en anglais, le terme « tilter » signifie « pencher, incliner ».)
Le tilter est différent suivant qu’il supporte les cymbales charleston ou les autres types de cymbales (crash, ride, splash, etc…). Et, sur un pied de hi-hat, le tilter se trouve au niveau de la coupelle qui reçoit la cymbale inférieure (bottom). Il sert alors à régler son inclinaison.
A ne pas confondre avec le dispositif qui maintient la cymbale supérieure (top) et qui s’appelle le clutch.
Timbre (caisse claire) :
Le timbre est l’élément qui différencie la caisse claire des autres fûts. Il comprend une série de fils métalliques torsadés et soudés à chaque extrémité sur une plaque en métal également. Il comprend de 12 à 45 brins (le plus souvent 20) en acier, en laiton, en bronze …
Le dispositif de fixation du timbre passe dans deux petites encoches (les passants) légèrement inclinées pratiquées dans le cercle inférieur de la caisse claire (le lit de timbre ou « snare bed »). Ce détail permet au timbre de reposer parfaitement contre la peau de résonance.
Les bandelettes ou cordons qui servent à fixer le timbre sont reliés d’une part au déclencheur et d’autre part à un pontet (la contre-partie ou butt plate).
Le déclencheur permet de jouer la caisse claire avec ou sans timbre et il sert également à ajuster la tension du timbre selon la tonalité souhaitée.
En anglais : Snare / Snare wire.
Tirant :
Le tirant est une vis plus ou moins longue qui permet de tendre la peau sur les fûts pour l’accorder. Le filetage se visse dans la cheminée de la coquille et permet au cercle d’exercer la pression nécessaire pour tendre correctement la peau.
Une rondelle (en métal ou en plastique) complète le tirant, limite les frottements sur le cercle et assure le maintien du serrage.
Plus on visse le tirant, plus le cercle exerce une pression et plus la peau se tend.
En anglais : Tension rod.
Tom :
Le tom est un petit tambour accordable dont le diamètre varie de 8 à 18″. On en distingue 2 types : les toms suspendus et les toms sur pied (floor toms ou toms basses).
Dans les 2 cas, ils comportent un fût, une peau de frappe et une peau de résonance. Leur accastillage comprend des cercles, des coquilles, des tirants, des attaches ou suspensions (pour les toms suspendus) et des pieds (pour les floor toms). Mais, contrairement à la caisse claire, le tom ne possède pas de timbre.
Les toms suspendus sont fixés sur la grosse caisse, sur des pieds dédiés, sur des pieds de cymbales ou encore sur un rack. Le dispositif de fixation et de suspension est souvent propre à chaque marque.
Les floor toms présentent de coquilles supplémentaires qui reçoivent 3 pieds réglables afin d’ajuster la hauteur et l’inclinaison du fût.
Le bois est principalement utilisé pour la fabrication des toms. Ils sont alors peints, vernis, laqués ou recouverts d’un revêtement de type rhodoïd. Mais on trouve également des toms en métal, en acrylique, en carbone, en fibre de verre …
La configuration des kits de batterie est très variable en ce qui concerne le nombre de toms. Ainsi, certains batteurs utilisent 2 toms seulement (1 tom suspendu et 1 floor tom), le kit « standard » comprend généralement 3 toms (2 toms suspendus et 1 floor tom) et d’autres batteurs n’ont pas de limite (Terry Bozzio utilise jusqu’à 24 toms).
La grande variété de dimensions disponibles (diamètre et profondeur) permet d’obtenir une large palette de tonalité.
A noter que l’on trouve également les toms de concert qui sont dépourvus de peau de résonance pour donner une tonalité plus claire (toms utilisés par Phil Collins notamment).
U comme …
Up beat :
Le up beat désigne un temps non accentué précédent un temps accentué.
Il peut s’agir du dernier coup d’une mesure qui précède et anticipe le temps fort au début de la mesure suivante. Ce terme peut également désigner le « et » qui sépare chaque temps lorsque le batteur joue des croches.
Ce terme fait référence aux mouvements de la main du chef d’orchestre.
W comme …
Woodblock :
Le woodblock est un instrument de percussion qui peut être intégré au set de batterie lorsqu’il est disposé sur un support adapté.
Il est composé d’un bloc de bois épais et dense qui est partiellement évidé au moyen d’une fente pratiquée sur l’un des côtés longitudinaux.
La cavité ainsi créée sert de chambre de résonance lorsque le batteur frappe le woodblock avec ses baguettes.
Cet instrument présente une sonorité perçante caractéristique qui se fait clairement entendre au milieu des autres instruments.
Le woodblock possède des origines chinoises très anciennes et il a été intégré pour la première fois au sein de la batterie par les batteurs de jazz au début du 20ème siècle.
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