Je fais partie de la génération qui a connu la grande époque de GENESIS et les débuts en solo de Phil COLLINS au cours des années 80.
Ainsi, je me souviendrais toujours de la première écoute de Mama et In the Air Tonight fait partie des titres qui m’ont donné envie de jouer de la batterie.
Mais, que se cache-t-il derrière Not Dead Yet, un titre plutôt ironique et provocateur ?
Un cadeau de Noël ouvre la voie…
Au cours du premier chapitre, Phil COLLINS nous parle assez classiquement de son enfance, de sa famille et de ses relations compliquées avec son père.
Mais cette enfance plutôt heureuse est marquée par un cadeau qu’il reçoit pour Noël alors qu’il a seulement 3 ans : un tambour en plastique. Pour n’importe quel gamin, ce cadeau serait anecdotique. Cependant, pour Phil COLLINS, c’est déjà une révélation et ce jouet lui ouvre une voie.
« A cet instant, à mi-parcours de mon adolescence, dans un Londres à mi-parcours des sixties, le cadeau que m’a fait le Père Noël l’année de mes trois ans conserve toute sa valeur. Ce premier tambour m’a ouvert une voie qui menait à l’épicentre d’une révolution. La batterie va continuer à me guider […]. Mais à ce moment précis, elle a enclenché un processus qui palpite au fond de moi avec une fièvre grandissante. » Pages 54-55.
Puis, le chapitre 2 nous permet de suivre sa découverte de la batterie jusqu’à l’achat de son premier kit à 12 ans en 1963. Au cours de son adolescence, il découvre également le rock et toute l’évolution musicale qui agite Londres pendant les années 60. Cela le conduit ensuite à créer son premier groupe, The Real Thing, en 1966.
Un véritable autodidacte…
J’ai alors découvert avec surprise que Phil COLLINS a fait tout son apprentissage de batteur en autodidacte. Et, il a finalement pris très peu de cours de batterie et encore moins de cours de musique tout au long de sa carrière !
« Pour l’ado que je suis, il vaut bien mieux se former sur le tas, à la volée, dans l’instant, en tirant parti de cet environnement créatif que je considère de plus en plus comme mon terrain de jeu. Pour un aspirant batteur désireux d’apprendre le métier, il n’est pas de meilleur endroit et de meilleure époque que le Londres du milieu des années 1960. » Page 50.
Mais, le plus étonnant, c’est que cette lacune qui peut parfois bloquer la carrière d’un musicien est devenue une force chez Phil COLLINS. Il a ainsi su s’inventer un univers et un vocabulaire musical qui lui ont permis d’innover derrière son instrument.
« Je n’ai jamais vraiment su lire une partition et, aujourd’hui encore, j’en suis incapable. Si j’avais appris, les choses auraient peut-être été très différentes. […] Mais, en même temps, ne pas savoir lire la musique est pour moi extrêmement libérateur. Cette lacune m’ouvre un vocabulaire musical plus vaste. […] Quand on ne connaît pas les règles, on ne sait pas qu’on les enfreint. » Pages 48-49.
De The Real Thing à Genesis…
Cependant, avant de devenir la star internationale que l’on connaît aujourd’hui, les débuts de batteur professionnel du jeune Phil COLLINS sont marqués par une errance de groupe en groupe et de désillusion en désillusion.
Jusqu’à sa rencontre avec Peter GABRIEL, Mike RUTHERFORD et Tony BANKS ce jour de 1970 où il auditionne pour GENESIS.
On assiste alors à son engagement, à celui du guitariste Steve HACKETT, à l’ascension du groupe, des premières répétitions aux premiers concerts en Angleterre puis à l’étranger. De même, la préparation des albums sortis au cours de la première moitié des années 1970 est très bien décrite, à l’image des tensions qui naissent entre Peter GABRIEL et Tony BANKS lors de l’écriture des morceaux. Les tournées se succèdent ensuite. Elles sont chaque fois un peu plus grosses et un peu plus longues.
Le batteur devient chanteur…
En Mai 1975, Peter GABRIEL décide de quitter GENESIS. C’est alors un bouleversement pour le groupe et pour la carrière de Phil COLLINS. En effet, les auditions de chanteurs s’enchaînent en vain jusqu’au moment où le batteur décide d’assumer cette nouvelle fonction pour l’enregistrement de l’album « A Trick of the Tail » qui sort en 1976.
Malgré cette réticence, Phil COLLINS prendra peu à peu ses marques comme chanteur au cours de la tournée qui suit cet album. Et les réactions sont plutôt positives !« Moi, je suis batteur. Pas question d’aller me trémousser devant un micro. Il y a une vitre de sécurité entre le public et moi – ma batterie – et c’est très bien comme ça. » Page 154.
De Genesis à Phil Collins…
L’aventure de GENESIS se poursuit donc avec ce nouveau chanteur qui se révèle peu à peu et avec de nouveaux batteurs (Bill BRUFORD puis Chester THOMPSON).
Les albums et les tournées s’enchaînent ainsi à un rythme effréné pendant la fin des années 1970. GENESIS acquiert alors le statut de groupe rock international et même le départ de Steve HACKETT en 1977 ne freine pas son ascension.
Au printemps 1979, profitant d’une pause dans le planning de GENESIS, Phil COLLINS commence à composer et à écrire des chansons. Cela aboutira, deux ans plus tard, à la sortie de son premier album solo. Face value rencontre alors un grand succès mondial et le conduit à mener de front sa carrière solo et celle au sein de GENESIS tout au long des années 1980.
Un hyperactif de la musique…
Mais ces deux carrières ne sont pas les seules activités professionnelles de Phil COLLINS.
En effet, c’est un véritable hyperactif de la musique qui enchaîne composition et enregistrement d’albums, tournées internationales, production de disques pour d’autres artistes et participation à de nombreux projets musicaux (Brand X notamment).
Et comme si cela ne suffisait pas, il participe à des actions caritatives avec la famille royale d’Angleterre, il écrit des bandes originales de films (Contre toute attente de Taylor HACKFORD) et de dessins animés (Tarzan et Frères des ours pour WALT DISNEY), il joue dans des films ((Buster en 1988) et dans des séries (Deux flics à Miami), il créé une comédie musicale pour Broadway (l’adaptation de TARZAN), il monte un big band avec Quincy JONES et Tony BENNETT…..
« Durant ces années je suis partout, tout le temps, je monopolise les ondes, MTV et les charts, jusqu’à ces foutus Oscars. Quoi qu’on fasse, qu’on allume la télé ou la radio, on tombe sur moi. » Page 232.
Et un boulimique du travail…
Voisi deux exemples concrets de la boulimie de travail de Phil COLLINS.
Ainsi, entre Mai et fin Décembre 1984, il assure la production des albums de Philip BAILEY et Eric CLAPTON, il compose et enregistre l’ensemble des titres de son troisième album solo et il participe à l’enregistrement de l’album caritatif du BAND AID.
Puis, en 1985, il participe, comme beaucoup d’artistes, au LIVE AID organisé par Bob GELDOF. Mais il sera le seul artiste à apparaître sur la scène à Londres puis à Philadelphie après un voyage supersonique avec le Concorde entre les deux continents !
« Les années 1990 touchent à leur fin et je me sens d’attaque pour n’importe quel défi. J’ai écrit les chansons d’un film de Disney. J’ai enregistré un album solo bariolé et optimiste. Et j’ai joué en big band […]. J’avance, je m’étoffe, je grandis. » Page 343.
Des conséquences désastreuses sur sa vie de famille…
Alors, une telle activité professionnelle a eu inévitablement des conséquences désastreuses sur la vie de famille de Phil COLLINS.
Ainsi, tout au long de l’ouvrage, le batteur met en parallèle sa carrière de musicien et sa vie privée. Il revient très honnêtement sur ses trois mariages suivis par autant de divorces, conséquences directes des longues tournées et de ces multiples activités musicales.
« Mon nouveau statut de chanteur de Genesis a dopé ma vie professionnelle dans des proportions que je n’aurais jamais imaginées. Mais il semble aussi précipiter la fin de ma vie personnelle. » Page 165.
Après la sortie de l’album « … And Then They Were Three … » en 1978, GENESIS enchaîne alors trois grosses tournées américaines, deux tournées européennes et une tournée au Japon. Elles marqueront la fin de son mariage avec Andy.
Plus tard, fin 2005, il s’installe seul à New York alors qu’il commence à travailler pour WALT DISNEY sur l’adaptation de TARZAN en comédie musicale pour Broadway. Dans le même temps, on commence à parler de la reformation de GENESIS. Nouvelle conséquence : sa troisième femme, Orianne, demande le divorce fin 2006.Par ailleurs, ces divorces auront bien entendu des répercussions directes sur ses liens avec ses cinq enfants dont il est régulièrement séparé.
« Je me sens coupable envers chacun de mes enfants. Sincèrement, je me sens coupable de tout. De toutes les fois où j’ai été absent, de tous les moments que j’ai ratés, de toutes ces périodes pendant lesquelles une tournée ou un album a gâché la vie des miens – et même les efforts pour l’améliorer. La musique m’a fait, mais elle m’a aussi défait. » Page 417.
… Et sur sa santé
Pour finir, Phil COLLINS évoque également les conséquences que sa carrière a eut sur sa santé.
Il évoque assez rapidement le dur métier de batteur professionnel. Mais, on apprend surtout que son désir d’être toujours au sommet de son art l’a conduit à avoir recours à des injections de stéroïdes et de corticoïdes pour soigner ses cordes vocales.
Si sa carrière n’a pas eu à en souffrir directement, les conséquences de ses injections et de sa position derrière la batterie pendant 50 ans se sont ainsi révélées désastreuses dès la fin de la tournée de reformation de GENESIS.
Il enchaîne alors les problèmes physiques. Et, à partir de 2008, il doit ainsi subir plusieurs opérations chirurgicales qui le laisseront désormais incapable de tenir les baguettes.
L’évocation de sa dépression et de son alcoolisme est également un grand moment de sincérité car il ne cache rien de sa déchéance au cours de ces années consécutives à son troisième divorce.« […] j’apprends que, mises bout à bout, toutes les injections de cortisones destinées à apaiser mes cordes vocales ont très bien pu fragiliser mes os. J’en rirais si je ne souffrais pas autant. En y réfléchissant, j’ai l’impression de tomber en morceaux. Suis-je en train de payer le prix de toutes ces années de batterie ? » Page 421.
« Donc voilà. J’ai quitté mon groupe. La batterie m’a quitté. Mon avenir radieux à Broadway s’annonce moins radieux que prévu. Pour la troisième fois, mon mariage est à l’eau. Ma petite amie est coincée à New York. Ma vie est vide. Avec quoi vais-je la remplir ? J’ai une idée : je vais prendre un verre. » Page 385
Une autobiographie sincère…
Alors, que se cache-t-il derrière « Not Dead Yet » ?
Tout au long des 422 pages de cette autobiographie, Phil COLLINS revient avec honnêteté et sincérité sur ses nombreux succès mais aussi sur ses échecs, sur ses doutes et sur ses épreuves personnelles.
Il tire le bilan d’une carrière bien remplie et nous livre les conséquences de sa célébrité sur sa vie privée. On découvre également le parcours unique d’un musicien qui a tout donné pour la musique, qui a formidablement réussi dans le monde du show business et dont les sonorités modernes ont influencé toute une génération de batteurs.
Le style d’écriture est plutôt agréable et sans emphase. La modestie est même de mise lorsque Phil COLLINS évoque tous les grands artistes qu’il est stupéfait d’avoir côtoyés au cours de sa carrière.
Cette modestie est quelquefois contre balancée car Phil COLLINS nous rappelle à de nombreuses reprises les bonnes places occupées par ses titres dans les charts mondiaux. C’est un peu lourd même s’il a de quoi être fier des nombreuses récompenses qu’il a reçu tout au long de sa carrière !
J’ai véritablement apprécié la description qu’il fait du monde des musiciens anglais dans les années 60 et 70 puis son regard plutôt lucide sur sa vie de star planétaire. Cependant, ne vous attendez à découvrir des anecdotes croustillantes sur les stars des années 80. Le style est très respectueux et sans animosité envers quiconque (à part peut-être envers la presse britannique !).
Un batteur avant tout…
Son passage du rôle de batteur en fond de scène à celui de chanteur en pleine lumière est également très bien décrit. De même, l’évolution de son approche de la musique est vraiment intéressante.
« […] le fait de devenir chanteur m’a permis d’approcher la musique sous une autre perspective perspective. Quitter le siège de la batterie pour occuper le centre de la scène m’a donné l’occasion de penser à la musique comme un tout […], au lieu d’être concentré uniquement sur la partie de batterie. C’est comme ça que j’ai appris à écrire des chansons. Si j’étais resté uniquement batteur, je serais passé à côté de beaucoup d’aspects de la musique […]. » BATTERIE MAGAZINE N° 138 – Octobre / Novembre 2016.
En revanche, je regrette que Phil COLLINS parle très peu de sa technique, de son style de jeu et de son matériel. On peut néanmoins ressentir tout au long du livre qu’il a effectivement eu une grande carrière de chanteur mais qu’il se considère avant tout comme un batteur.
« Beaucoup de gens doivent se dire que la façon dont ma carrière a évolué m’a rendu plus heureux, mais j’aurais tout autant apprécié ma vie si j’étais resté focalisé sur mon rôle de batteur. » BATTERIE MAGAZINE N° 138 – Octobre / Novembre 2016.
J’étais fan du batteur. Après cette lecture, j’apprécie désormais l’homme qui se cache derrière le musicien.
Quant au titre « Not Dead Yet », il vous faudra lire cet ouvrage jusqu’à la fin (plutôt optimiste) pour découvrir sa signification !
Vous êtes fan de Phil COLLINS ? Avez-vous lu son autobiographie ou bien cet article vous a-t-il donné envie de le faire ?
Donnez-moi votre avis dans les commentaires ci-dessous.
Et n’hésitez surtout pas à partager ce contenu ! Merci.
Les dates clefs de la vie et de la carrière de Phil COLLINS…
Années 1950-60
- 30 Janvier 1951 : Naissance à Chiswick en Angleterre.
- Début 1964 : Il participe en tant que figurant au tournage du film des BEATLES « A Hard Day’s Night ».
Années 1970
- Mai 1970 : Il participe à l’enregistrement du 1er album solo post BEATLES de George HARRISON et rencontre Ringo STAR (sa prestation aux percussions ne sera finalement pas retenue).
- Août 1970 : Son engagement dans GENESIS.
- 25 Décembre 1972 : Le décès de son père.
- Mai 1975 : Peter GABRIEL quitte GENESIS.
- Septembre 1975 : Il épouse Andy.
- 1976 : Il devient le chanteur de GENESIS.
- 14 Septembre 1976 : La naissance de son fils Simon.
- 1973 : La naissance de sa fille Joely.
Années 1980
- 1980 : Son 1er divorce.
- 9 Février 1981 : La sortie de son 1er album solo « Face Value ».
- 8 Août 1984 : Il épouse Jill TAVELMAN.
- 13 Juillet 1985 : Il participe au concert LIVE AID.
- Décembre 1985 : Il joue dans un épisode de « Miami Vice ».
- 1988 : Il joue dans le film « Buster ».
- 18 Mars 1989 : la naissance de sa fille Lily.
Années 1990
- En 1996 : Il annonce son départ de GENESIS. La création du Phil Collins Big Band. Son 2ème divorce.
- 1999 : Il obtient son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.
- 24 Juillet 1999 : Il épouse Orianne CEVEY.
Années 2000
- 2000 : Il obtient l’Oscar de la meilleure chanson originale avec « You’ll be in my heart » (bande originale de Tarzan).
- 2001 : La naissance de son fils Nicholas.
- 2004 : La naissance de son fils Mathew.
- Mars 2006 : Sa rencontre avec Dana TYLER.
- Juin 2007 : Début de la tournée de reformation de GENESIS « Turn it on again ».
- 2008 : Son 3ème divorce.
- Début 2008 : Il subit plusieurs opérations des vertèbres cervicales.
Années 2010
- Mars 2011 : Il annonce qu’il met un terme définitif à sa carrière.
- Eté 2012 : Il est hospitalisé à plusieurs reprises pour des problèmes d’alcoolisme.
- 4 octobre 2014 : La BBC diffuse le documentaire « Together and Apart » consacré à GENESIS.
- Fin 2014 : Il rompt avec Dana.
- Juin 2015 : Il s’installe à Miami avec son ex-femme Orianne et ses deux derniers fils.
- 2016 : Il remonte sur scène et participe alors à 2 concerts de charité (à Miami et à Lausanne) et à la soirée d’ouverture de l’US OPEN à New York.
- Octobre 2016 : La sortie de son autobiographie « Not Dead Yet ».
- 2017 : Une tournée européenne est annoncée avec des concerts prévus à Londres, Cologne, Paris et Dublin. Mais, c’est son fils Nicholas qui sera à la batterie.
La discographie de GENESIS (albums studio)…
Avant Phil COLLINS
- From Genesis to Revelation :
- Date de sortie : 7 Mars 1969.
- Label : DECCA.
- Trespass :
- Date de sortie : 23 octobre 1970.
- Label : CHARISMA
Avec Phil COLLINS
- Nursery Cryme :
- Date de sortie : 12 Novembre 1971.
- Label : CHARISMA
- Foxtrot :
- Date de sortie : 6 Octobre 1972.
- Label : CHARISMA
- Selling England by the Pound :
- Date de sortie : 12 Octobre 1973.
- Label : CHARISMA
- The Lamb Lies Down on Broadway :
- Date de sortie : 18 Novembre 1974.
- Label : CHARISMA
- A Trick of the Tail :
- Date de sortie : 20 Février 1976.
- Label : CHARISMA
- Wind & Wuthering :
- Date de sortie : 27 Décembre 1976.
- Label : CHARISMA
- …And Then There Were Three…
- Date de sortie : 7 Avril 1978.
- Label : CHARISMA
- Duke
- Date de sortie : 28 Mars 1980.
- Label : CHARISMA
- Abacab
- Date de sortie :18 Septembre 1981.
- Label : CHARISMA
- Genesis
- Sortie : 3 Octobre 1983.
- Label : CHARISMA / VIRGIN
- Invisible Touch
- Sortie : 9 Juin 1986.
- Label : CHARISMA / VIRGIN
- We Can’t Dance
- Sortie : 11 Novembre 1991.
- Label : VIRGIN
Après le départ de Phil COLLINS
- Calling All Stations
- Sortie : 1er Septembre 1997.
- Label : VIRGIN
La discographie de Phil COLLINS en solo (albums studio)…
- Face Value
- Sortie : 9 Février 1981.
- Label : VIRGIN / ATLANTIC
- Hello, I Must Be Going
- Sortie : 5 Novembre 1982.
- Label : VIRGIN / ATLANTIC / WEA
- No Jacket Required
- Sortie : 25 Janvier 1985.
- Label : VIRGIN / ATLANTIC / WEA
- … But Seriously
- Sortie : 7 Novembre 1989.
- Label : VIRGIN / ATLANTIC
- Both Sides
- Sortie : 1993.
- Label :
- Dance Into the Light
- Sortie : 1996.
- Label : ATLANTIC
- Testify
- Sortie : 11 Novembre 2002.
- Label : ATLANTIC
- Going Back
- Sortie : 13 Septembre 2010.
- Label : ATLANTIC
Sources pour cet article
Phil COLLINS – Not Dead Yet
Editions Michel Lafon – Octobre 2016
WIKIPEDIA
Phil COLLINS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phil_Collins
GENESIS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discographie_de_Genesis
BATTEUR MAGAZINE N°307 – Décembre 2016
Phil Collins, l’autobiographie de Philippe ISTRIA.
BATTERIE MAGAZINE N°138 – Octobre / Novembre 2016
Phil Collins, toujours debout de SébastIen BENOITS
Crédits photos
Phil Collins at Umbria jazz (Perugia) – 15/07/1996
Voir la page pour l’auteur [Public domain], via Wikimedia Commons
Phil Collins Duesseldorf
Original téléversé par Sebastian Wilken sur Wikipedia allemand (Transféré de de.wikipedia à Commons.) [GFDL ou CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons.
Phil collins juste avant son concert à Forest-National en Belgique – Mai 2007
Par Dicknroll (Travail personnel) [GFDL ou CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons.
Genesis concert at the Wachovia Center, Philadelphia, Pennsylvania, USA. Performing « I Can’t Dance » – 18/09/2007
Par Andrew Bossi (Travail personnel) [CC BY-SA 2.5], via Wikimedia Commons.
Phil Collins during Mama at Manchester – 07/07/2007
Par Andrew St.Denis [Public domain], via Wikimedia Commons.
Walk of Fame : Phil Collins
Par Irfan Shaikh from India (Walk of Fame: Phil Collins) [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons.
Phil Collins et Genesis j’adore. Il a été pour moi aussi dans les années 80 celui qui ma fait me passionner pour LA batterie. Bravo pour l’article.
(commentaire publié sur facebook)
Merci Pascal ! Je te conseille vivement ce bouquin si tu es fan. Il y a plein d’anecdotes sur sa carrière et sur le côté plus sombre du personnage. A bientôt !
Un super article de fond pour un grand monsieur ! et beaucoup de temps passé à faire des recherche approndies.
Chapeau l’artiste !
Merci Magalie pour ta visite !