Tous les batteurs se sont posé cette question à un moment ou à un autre de leur parcours musical : batterie acoustique ou électronique ? Le choix de l’instrument de musique est crucial pour coller parfaitement à votre environnement de jeu, à vos goûts musicaux, à vos besoins ou encore à votre évolution. Les deux concepts sont totalement différents, mais sont-ils interchangeables ? Face à ce dilemme, la batterie hybride tente de tirer son épingle du jeu. Alors, constitue-t-elle une alternative idéale ? Dans cet article, je passe en revue 11 critères déterminants qui vous permettront d’y voir plus clair au moment de choisir votre batterie.
Des concepts totalement différents
Face aux kits acoustiques et électroniques, comment déterminer lequel répondra à toutes vos attentes ?
Cela peut paraître évident, mais il faut tout d’abord avoir conscience des différences intrinsèques entre les deux concepts.
La batterie acoustique est la version traditionnelle et historique de notre instrument. Créée au début du XXe siècle avec la naissance du jazz, elle ne cesse d’évoluer au fil des inventions techniques. Elle regroupe divers membranophones et idiophones ce qui en fait un instrument de musique multiple. Tantôt minimaliste, tantôt très complexe, sa composition peut varier selon les besoins. Les fûts sur lesquels sont tendues des peaux, les cymbales métalliques et les différentes percussions additionnelles vibrent et résonnent sous les coups de baguette du batteur.
La batterie électronique est une évolution moderne de la batterie traditionnelle. Elle comprend des pads figurant les différents fûts et cymbales. Ils sont recouverts d’un revêtement en caoutchouc, mais la caisse claire et les toms peuvent également être équipés de peaux maillées (ou mesh). Des capteurs transmettent les signaux créés par l’impact des frappes vers un module électronique qui les transforme en sons. Des écouteurs individuels ou une enceinte connectée son nécessaires pour entendre la performance.
Voyons maintenant quels sont les avantages et les inconvénients de ces deux concepts avec 11 critères retraçant les différents besoins d’un batteur.
Critère n°1 : l’environnement de jeu
Généralement, l’environnement de jeu est un critère déterminant pour choisir la version acoustique ou électronique d’une batterie.
En effet, si vous envisagez d’installer votre batterie acoustique à votre domicile, il faut tout d’abord considérer que son volume sonore est très élevé.
Si vous vivez en appartement ou si vos voisins sont proches, la situation peut devenir très compliquée et source de conflits. Et, même installé en pleine campagne, cela peut créer des tensions au sein de votre famille. Dans ce cas, il sera nécessaire d’investir dans des équipements destinés à atténuer le son des fûts et des cymbales. Mais il demeure difficile de réduire le volume sonore d’une batterie acoustique, en particulier lorsqu’on débute et que l’on contrôle mal nos frappes !
Si vous souhaitez limiter le volume sonore de votre batterie, cet article vous donnera de nombreuses pistes :
En dernier recours, vous pourrez vous tourner vers la location d’un local dédié ou encore créer une pièce parfaitement insonorisée. Mais, dans chaque cas, la solution sera plutôt onéreuse.
Quelle que soit sa situation, le batteur jouant sur un kit acoustique devra s’équiper de protections auditives afin d’éviter les acouphènes notamment.
La batterie électronique sera peut-être la réponse à vos problèmes de gestion du bruit. En effet, cette dernière est beaucoup plus silencieuse et le batteur sera le seul à entendre son jeu s’il utilise un casque audio branché sur le module de sons.
En appartement notamment, il faudra tout de même prêter attention aux vibrations et aux bruits parasites causés par l’impact des baguettes sur des pads en matériaux durs ou par les mouvements de la pédale de grosse caisse. Dans de nombreux cas, une isolation phonique disposée sous la batterie, une batte de grosse caisse souple et un kit équipé de peaux maillées limiteront ces nuisances sonores.
Critère n°2 : le prix
Il est difficile de comparer les batteries acoustiques et électroniques en termes de prix.
Quelle que soit l’option retenue, la gamme est très large et débute à 400 € environ pour un kit basique. Le matériel haut de gamme lui n’a pas de limites !
Avec un modèle électronique d’entrée de gamme, la sensibilité des capteurs, la qualité du module et la stabilité du rack pourraient être source de déception. De plus, le matériau utilisé pour la confection des pads et cymbales basiques peut s’avérer désagréable et assez bruyant. Ce type d’équipement vous satisfera le temps de débuter et nécessitera rapidement d’être remplacé par un modèle plus qualitatif (et donc plus cher). La gamme de prix influencera directement :
- la qualité du module (connectique, liaison Bluetooth, interface MIDI, nombre de présets disponibles, personnalisation des kits, qualité des sons générés, importation d’échantillons, fonctions d’enregistrement et d’apprentissage…) ;
- la nature des pads (dimensions, peaux maillées, nombre de zones, qualité des capteurs…) ;
- la présence d’un pad de grosse et d’une véritable pédale de charleston ;
- etc.
À l’opposé, un kit acoustique basique aura déjà tous les aspects d’une « vraie » batterie. Et, si vous remplacez les peaux d’origine par des peaux de qualité, vous pourriez être agréablement surpris par le rendu sonore. Néanmoins, la qualité des cymbales et du hardware reste le point faible de ces kits. Vous opterez alors pour un équipement personnalisé en choisissant séparément les fûts, le hardware et les cymbales.
En comparaison, je pense donc que, pour acquérir un ensemble cohérent, l’investissement sera sans doute plus élevé du côté du matériel électronique. Ainsi, un modèle acoustique offrira une qualité satisfaisante pour un coût moins élevé qu’une batterie électronique.
Critère n°3 : le look
À mon avis, il n’y a pas photo : la batterie acoustique est bien plus esthétique que son homologue électronique. Et la présence sur une scène est sans commune mesure.
Néanmoins, les concepteurs de batteries électroniques font de très gros efforts et proposent désormais des produits au look très « acoustique ». Si votre budget le permet, optez pour un modèle développé par Roland ou Gewa notamment. Ces kits combinent harmonieusement la technologie électronique et le look traditionnel.
Critère n°4 : l’encombrement
Concernant l’encombrement, la dimension réduite de ses différents éléments avantage clairement la batterie électronique. Elle est effectivement beaucoup plus compacte et légère qu’un modèle acoustique. Cela peut avoir une grande importance si vous disposez d’un espace limité ou si vous devez transporter régulièrement votre kit. De plus, certains modèles électroniques peuvent se replier et être rangés pour libérer la place entre deux séances.
Cet argument jouera également en faveur des kits électroniques pour ceux qui répètent dans des locaux exigus ou qui souhaitent se produire dans de petits espaces.
Du côté des batteries classiques, il faut cependant noter que les fabricants répondent à la tendance actuelle des mini kits aux dimensions réduites (grosse caisse de 16″), mais aux qualités sonores reconnues. Ces « pocket kits » peu encombrants peuvent grandement vous aider en cas de manque de place ou de transport répété.
Critère n°5 : l’installation, les réglages et l’entretien
Pour l’installation, la batterie électronique mise une nouvelle fois sur sa légèreté. Cela réduit le temps de montage consacré aux petits éléments. Il faut cependant accorder un soin particulier à l’installation équilibrée du rack et aux différents branchements. À défaut, le risque est d’être confronté à la repisse (déclenchement d’un pad dû aux vibrations générées par la frappe sur un autre élément), aux déclenchements intempestifs ou multiples.
La batterie électronique présente un autre avantage : elle ne nécessite aucune notion d’accordage. Et, si vous utilisez les configurations enregistrées sur le module en usine, vous n’aurez aucun réglage à faire. C’est également un gage de sécurité dans le temps, car un kit électronique ne se désaccorde jamais !
En revanche, si vous voulez personnaliser les sonorités de chaque élément et configurer vos propres sets, cela peut devenir chronophage.
Concernant l’entretien, la batterie acoustique demande d’y consacrer un minimum de temps : remplacement des peaux usagées, vérification des pièces mécaniques et de l’accastillage, etc.
Avec une batterie électronique, l’entretien consiste à vérifier les connexions pour éviter les faux contacts.
Pour tout savoir sur l’entretien de votre batterie, je vous recommande la lecture de cet article :
Autre dépense plus importante avec une batterie acoustique : les baguettes qu’il faut remplacer plus fréquemment qu’avec une batterie électronique.
Je retiendrais néanmoins cette grande différence entre les deux modèles. D’une part, votre batterie acoustique restera au top pendant de longues années avec un entretien régulier. Et, d’autre part, votre modèle électronique risque d’être frappé par l’obsolescence de son module et par le vieillissement des capteurs perdant alors une partie de leur sensibilité.
Critère n°6 : les sensations de jeu
Les sensations de jeu constituent certainement le critère le plus distinctif entre les deux types de batteries.
Tout d’abord, la position et la gestuelle du batteur sont différentes selon qu’il joue sur une batterie acoustique ou électronique. La compacité des kits électroniques et la taille réduite des pads améliorent l’ergonomie de l’instrument et réduisent naturellement l’ampleur des mouvements.
Par ailleurs, une frappe sur un pad offre des sensations radicalement différentes d’une frappe sur la peau d’un véritable fût ou d’une cymbale en bronze. Toucher, qualité du rebond, sensation de puissance, nuances et dynamique sonore : tout est à l’avantage de la batterie acoustique.
Néanmoins, les batteries électroniques ont fait d’énormes progrès au cours des dernières années. Les peaux maillées améliorent le rebond, les pads et cymbales multizones offrent davantage de possibilités. Mais les sensations demeurent inférieures.
Certains fabricants comme Gewa ou Roland proposent désormais des kits électroniques ayant un format similaire aux ensembles acoustiques. Cela augmente considérablement le confort et le plaisir de jeu. Mais les tarifs restent extrêmement élevés !
Ces différences d’expression entre les éléments électroniques et acoustiques rendent quelques fois délicat le passage d’un modèle à l’autre. À chaque fois, il faut s’adapter à la position de jeu, revoir sa frappe et retrouver des repères quant au volume sonore, à la dynamique et aux rebonds propres à chaque modèle. Je pense d’ailleurs qu’il est plus simple de passer d’une batterie acoustique à une batterie électronique que l’inverse.
Critère n°7 : l’apprentissage
Si vous êtes débutant, le choix d’un modèle influencera certainement votre apprentissage.
En effet, étant beaucoup moins sensibles aux nuances qu’une véritable peau, les pads minimiseront vos erreurs techniques. De plus, ils n’offrent pas un rebond réel et conduisent souvent les débutants à adopter une frappe plutôt lourde.
La batterie acoustique se prête beaucoup mieux à l’apprentissage des gestes techniques. Elle permet effectivement d’appréhender les nuances, de tester différentes frappes, de travailler les sonorités. Elle permet également de découvrir l’importance des différents réglages (tension et choix des peaux) sur la résonance et la sonorité des fûts. Et, vous jouez sur de véritables cymbales !
À l’inverse, ce travail sera très difficile à réaliser sur une batterie électronique ce qui crée des lacunes lors du passage sur un kit acoustique.
On peut donc dire qu’une batterie acoustique sera plus difficile à maîtriser, mais qu’elle permet d’acquérir une technique beaucoup plus solide et variée.
En revanche, une batterie électronique est susceptible de proposer de nombreuses options pratiques et ludiques, quel que soit le niveau d’apprentissage du batteur : métronome intégré, exercices d’entraînement, fonctions d’apprentissage, enregistrement simplifié, jeu sur un play-back, etc.
Critère n°8 : le contrôle du son
Concernant le contrôle du son, les deux concepts sont une nouvelle fois radicalement différents.
D’un côté, la batterie acoustique présente une vaste plage dynamique et une projection inimitable. Selon la technique de jeu utilisée (baguettes, balais, rods sticks, mailloches, mains), le batteur obtient une grande variété de sonorités et un timbre unique.
À l’opposé, la qualité du module conditionne la sonorité d’une batterie électronique. Avec la majeure partie des modèles courants, il est alors impossible d’intervenir sur les sonorités produites. De même, il est très difficile d’obtenir des nuances acceptables. Et, quelle que soit la technique de frappe utilisée, le son d’un pad ou d’une cymbale électronique est toujours le même.
En termes de nuances, la batterie acoustique demeure imbattable.
Critère n°9 : l’enregistrement et la sonorisation
Le musicien gère différemment l’enregistrement et la sonorisation selon qu’il joue sur une batterie acoustique ou électronique.
En mode acoustique, cela nécessite de mettre en œuvre des micros. Cet équipement représente un coût supplémentaire non négligeable. De plus, enregistrer et sonoriser une batterie nécessite d’avoir des connaissances pour choisir et disposer correctement les micros et pour gérer les différentes pistes d’enregistrement. À défaut, vous perdez énormément de temps et le rendu sonore n’est pas à la hauteur de vos espérances.
Pour profiter du son de votre batterie électronique, rien de plus simple : branchez une enceinte adaptée sur le module de sons et le tour est joué.
Pour les opérations d’enregistrement et de sonorisation, c’est tout aussi simple. Le module sert d’interface et est branché sur un ordinateur ou une table de mixage. Vous oubliez ainsi la contrainte des micros et vous gagnez un temps précieux. Le module ou l’ordinateur / table de mixage gèrent directement le volume et la qualité du son. Et, pour un néophyte, le résultat est souvent plus abouti qu’avec une batterie acoustique.
Quant au jeu sur scène, il est vraiment rare de voir un batteur se produire avec une batterie électronique. Pourtant, la sonorisation et les balances sont une nouvelle fois simplifiées. Et, pour les petits espaces, cela permet d’ajuster le volume sonore de la batterie de manière optimale.
Si vous souhaitez faire de l’édition audio ou configurer vos propres présets avec un logiciel dédié, je vous conseille de vérifier la configuration du module et de votre équipement informatique :
- Le module est-il équipé de sorties stéréo ou multipistes (enregistrement de chaque élément sur un canal audio distinct) ?
- Supporte-t-il le format MIDI ?
- Mon ordinateur est-il suffisamment performant (mémoire, carte son, etc.) ?
Critère n°10 : la polyvalence
La polyvalence est un énorme point fort des batteries électroniques. Elles proposent en effet de multiples sonorités différentes.
En premier lieu, elles reproduisent les sonorités des kits acoustiques. Mais les modules sont également en mesure de développer des sons propres aux musiques dance et techno notamment et qu’il est impossible d’obtenir avec une batterie acoustique. Et ce panel est complété par des banques de sons d’instruments de percussion et des effets permettant de modifier les sonorités initiales (reverb, echo…).
Avec une batterie électronique, vous êtes donc en possession d’une multitude de kits disponibles en quelques secondes à l’aide d’un simple bouton. Vous pouvez configurer différents ensembles selon vos projets musicaux. Vous êtes ainsi libre de jouer du rock, du métal, du jazz, de la pop avec un seul et même instrument.
Quant aux modèles acoustiques, leur polyvalence sera limitée au format des fûts et au modèle des cymbales composant le kit. Par exemple, il vous sera difficile de jouer du métal si vous possédez une batterie compacte comme une jazzette.
Critère n°11 : l’évolutivité
La possibilité de faire évoluer son kit est très importante pour les batteurs. Selon son niveau, ses goûts musicaux ou ses projets, il souhaitera peut-être modifier ses équipements de façon plus ou moins importante.
Avec une batterie acoustique, il n’y a aucune difficulté pour ajouter ou remplacer un fût, une cymbale ou une percussion annexe. Ces éléments peuvent provenir de différents fabricants sans que cela pose problème. Il est même tout à fait envisageable d’adjoindre un élément électronique au sein d’un kit acoustique.
En revanche, la nature même de ses composants peut limiter l’évolution d’une batterie électronique. Ainsi, les différents pads et cymbales doivent être nécessairement compatibles avec le module de sons. Les câbles et connexions peuvent également être différents selon les fabricants.
Par ailleurs, il vous faudra vérifier les possibilités d’évolutions du module :
- Est-il limité quant au nombre d’éléments qu’il est en mesure de gérer ?
- Dispose-t-il de possibilités d’extension ?
- N’est-il pas trop vieux pour être compatible avec un matériel récent ?
- Est-il possible de faire évoluer la mémoire disponible (ajout de banques de sons, enregistrements) ?
- Dispose-t-il d’une entrée auxiliaire permettant de brancher un ordinateur, une tablette, un lecteur MP3 ou un smartphone ?
- La connectique répondra-t-elle à mes besoins actuels et futurs pour la sonorisation et l’enregistrement de mon instrument ?
- Quels sont les formats audio gérés par le module ?
Autant de questions qui vous éviteront d’acheter un kit électronique qui ne suivra pas l’évolution de vos besoins.
La batterie hybride : l’alternative idéale
Et s’il existait un moyen de combiner les concepts acoustiques et électroniques ?
On rencontre désormais des batteries hybrides regroupant les avantages de l’un et l’autre. Plusieurs solutions s’offrent à vous, en particulier si vous possédez déjà une batterie acoustique.
Étoffez votre palette sonore en intégrant un module et des pads électroniques dans votre kit acoustique. Autre solution : utilisez un multipad électronique de type Roland SPD-SX. Cet équipement léger vous rendra d’autres services comme le déclenchement de loops, de samples, d’ambiances musicales, etc.
Vous pouvez également combiner les sonorités acoustiques et électroniques au moyen d’un module de sons et de triggers installés sur les fûts. Vous conservez alors le caractère authentique de la batterie acoustique (dynamique, projection, nuances…) tout en jouant avec les nombreux effets générés par l’électronique. Les avantages sont multiples : adapter rapidement la sonorité de votre kit au style musical joué, améliorer votre son acoustique, donner plus d’attaque au jeu de grosse caisse…
Pour la dernière approche, remplacez des éléments acoustiques par des équipements électroniques. Le kit hybride utilise des peaux maillées (en remplacement des peaux de frappe traditionnelles) et des triggers fixés sur les cercles. Les sons générés par un module électronique se substituent alors aux sonorités acoustiques.
De même, les batteurs de métal ont recours aux triggers pour remplacer la grosse caisse. Ils installent le déclencheur directement sur la pédale favorisant ainsi un jeu rapide et léger.
La batterie hybride permet ainsi de jouer silencieusement avec un casque audio tandis que, sur scène, vous profitez d’une batterie plus facile à sonoriser tout en conservant son aspect traditionnel.
Batterie acoustique ou électronique ? Les deux !
Vous l’avez compris, il est difficile de départager les batteries acoustique et électronique.
Chacune possède des spécificités et présente des qualités et des défauts.
Les sensations de jeu vont clairement en faveur de la batterie acoustique tandis que le kit électronique revêt un réel aspect pratique.
À mon sens, aucun modèle électronique ne pourra procurer au batteur le plaisir ressenti sur une batterie acoustique. Alors, si votre environnement le permet, je vous conseillerais d’opter pour un kit acoustique permettant d’acquérir de vrais repères sur l’instrument. C’est également le seul moyen de travailler votre son, de ressentir la résonnance des fûts, le sustain des cymbales, la tension des peaux. Quant à la présence et à l’énergie dégagées sur scène, elles sont incomparables.
De son côté, la batterie électronique constitue une véritable alternative pour travailler entre deux cours et pour s’entraîner en silence. Jeu sur un play-back, facilité d’enregistrement, options multiples : le kit électronique dispose de vrais atouts pour convaincre les batteurs de tout niveau.
Alors, batterie acoustique ou électronique ? La réponse s’impose toute seule : les deux !
Et dans ce cas, les solutions hybrides sont vraiment appropriées et crédibles.
Ce comparatif vous a-t-il permis d’y voir plus clair ? Avez-vous déjà fait votre choix ? J’ai hâte de découvrir vos retours d’expérience dans les commentaires !
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Bonjour,
Pour l’encombrement, la sensation et l’esthétique il existe le kit loota percussion qui permet de jouer chez soi sans imposer le look batterie à sa moitié qui n’a pas toujours les mêmes goûts esthétiques 🙂 Et pour le transport il est super. On parle toujours des grosses marques mais il y a des artisans qui proposent des alternatives très intéressantes. Je me permets donc d’en faire la promotion ici…
Bonjour,
La description faite est complète. Je rajouterais qu’avec le module EAD 10 de Yamaha, avec microphone et trigger intégré et fixé sur la GC, on peut, néanmoins , arriver à un résultat satisfaisant en gardant ses peaux traditionnelles. On peut aussi mettre des peaux mesch avec un trigger dédié . Par contre, le module est limité en entrées. L’utilisation reste personnelle et chacun y trouvera son compte ou pas.
Bonjour Hervé,
Merci pour cette précision. Yamaha a créé une véritable révolution avec le module EAD10. Il est vraiment pratique et plutôt simple à utiliser. Je l’ai installé sur ma batterie mais je suis loin d’avoir exploré toutes ses possibilités. Je pense que je vais consacrer un article entier à la batterie hybride car il y de nombreuses pistes à explorer pour jongler avec les côtés acoustique et électronique de la batterie.
À bientôt.
FR[ed]C
BONJOUR ,alors à la question que vous me posez sur la batterie accoustique et la batterie électronique je dirais que ce sont 2 choses différentes , bien entendu je préfère la batterie accoustique le son , le rebond et le son de vrais cymbales ,mais comme je suis en appartement , après avoir eu des problèmes avec les voisins avec les modèles TD8 et TD12 de chez Roland ,je m’en suis débarrassé et depuis j’utilise un modèle de la Baguetterie, super silencieux Yamaha DTX 582 lequel fonctionne non pas avec des peaux mesh mais tout est en silicone le rebond est super et on entend si peu de bruit dans la pièce, mais dans le casque oui ,ce qui fait un minimum de bruit dans la pièce ou l ‘on tape ,( je nai plus de problème avec les voisins) que je regrette d avoir dépensé cet argent pour du Roland qui est certainement valable sur scène mais que je déconseille en appartement et si je dois jouer dans les bars je branche l’ampli stéréo MS 600 Fame de 60 wats que j’ai payé 170 euros ,en Allemagne chez Music Store c’est le concurrent de Thomann. Voilà je tenais à préciser cette info que vous pouvez faire connaitre autour de vous ,merci
Bonjour Roger,
Et merci pour le retour d’expérience.
C’est vrai que l’on se fait souvent une idée fausse sur les batteries électroniques, car certains modèles peuvent effectivement être bruyants et désagréables pour les voisins. Ce rappel est le bienvenu !
À bientôt.
FR[ed]C